Evenline – Dear Morpheus

Le 7 décembre 2014 posté par Katar

Line-up sur cet Album


Arnaud Gueziec - Chant Fabrice Tedaldi - Guitare-Choeurs Thomas Jaegle - Basse-Choeurs Olivier Stefanelli - Batterie

Style:

Metal Alternatif

Date de sortie:

été 2014

Label:

Dooweet Records

Note du SoilChroniqueur (Katar) : 8,5/10

 


Et c’est partie pour un nouveau groupe en mode découverte pour le barbare que je suis.

Cette fois, je me laisse prendre au piège des parisiens d’Evenline avec leur premier album « Dear Morpheus ».
Groupe de Métal Alternatif puisant ses influences chez Pearl Jam, Metallica, Creed ou bien Nickelback, ça promet d’être intéressant à écouter tant le mélange semble détonnant. Ce groupe s’est formé dans la région parisienne en 2009 et a rapidement pondu un premier EP « The Coming Life » sorti en 2010. Il aura fallu du coup attendre 2014 pour assister à la naissance de leur premier album « Dear Morpheus ». Une longue gestation pour un bel opus bien agréable à écouter. J’espère juste qu’il ne s’écoulera pas 4 nouvelles années pour le prochain !

Allez, je passe en mode plongée en apnée dans les abysses de « Dear Morpheus » pour un track by track des morceaux qui m’ont le plus bousculé !

Misunderstood. « I’m still bleeding, You’re still crying, It’s time to change, Our mistakes. »
Premier titre qui me plonge direct dans une ambiance particulière. Mélange délicat et réussi des parties vocales qui vont alterner entre un registre clair et une partition façon hardcore en contre poids. Cela sonnerait presque comme du Linkin Park par moment, sauf que ce n’en est pas. L’univers musical puise ses sources ailleurs, et c’est là que c’est intéressant. Il y a une forme de poésie dans la partie musicale de ce titre. Cela alterne entre légèreté et saturation, et répond logiquement aux choeurs saturés.

Without you. « I can live without you. No matter what i can do. You opened up my eyes i’m better off without you ».
Pas le temps de respirer avec ce second morceau qui sonne comme une confession intime, voir même une promesse de vie. C’est vif, incisif et tranchant au niveau des guitares. La batterie nous martèle son rythme pour donner encore plus de poids aux paroles pleines de sens. « I’m better off without you », cette litanie s’inscrit profondément dans ma chair.

A letter to a grave. « Life slows down since you’ve been gone. I’ve been waiting here too long. Without you i realized i’ll die alone ». Pause mélancolique avec ce titre envoûtant. Les paroles glissent sur ma peau et me donnent un frisson d ‘émotion. La voix d’Arnaud est emplie de chaleur et de profondeur. Cela prend aux tripes et ce morceau doit être une pure merveille en live.

Insomnia. «  The poison running through my veins it burns a hole in my chest. Now it’s time to confess. »
It’s hard. Le titre est structuré de telle façon qu’il maintient en éveil permanent mon attention. Les changements de style et les accélérations empêchent mon esprit de vagabonder et m’obligent à m’immerger dans les paroles d’Insomnia. Dérangeant et prenant comme morceau. Je n’ai pas d’autres choix que de plonger avec Arnaud dans ces ténèbres.

Already gone. « Morning comes. And you’re already gone. You left me all alone ».
Mélancolie quand tu me tiens… Les paroles sont vraiment prenantes et la partition musicale a le don de souligner chaque mot prononcé, de le mettre en évidence. Doux mariage pour une union emplie de mélancolie.
« Time after time i’ve tried so hard to forget your face »…

Dear Morpheus. « Burn my fears and wash away my dark memories ».
Titre de l’album, je suis clairement à l’écoute de comment il va sonner au regard des précédents morceaux. Cela démarre tranquillement mais de façon surprenante sur les 20 premières secondes avant d’embrayer sur une partie plus conventionnelle. Et à la moitié du morceau, rupture . Rupture avec cette plongée murmurée dans les ténèbres. Les riffs sont plus incisifs, plus noirs. Les voix glissent lentement vers un registre « litanique ». L’incantation est prenante. Elle s ‘accélère, prend de l’ampleur, devient de plus en plus vibrante avant de laisser de nouveau place à une partie vocale plus…  « classique ».

Hard to breathe. « I do not want to live my life with broken bones »
Pas le temps de s’appesantir sur l’écoute passée. C’est ici et maintenant que ça se passe. « Hard to breathe », c’est du vif incisif qui illustre clairement le temps présent qui file à toute vitesse. A bout de souffle je suis et j’ai du mal à le reprendre tellement le rythme semble s’emballer. Et pourtant ce n’est qu’une impression ! Magie du moment et de l’ambiance de l’album.

You should have left me. « One year before. You lit up my days with a passion you ignored »
Tristesse et mélancolie toujours présentes. Amer constat des dégâts causés et une seule évidence : « you should have left me ».
La basse me semble plus présente sur ce morceau, comme pour souligner cette évidence qui se doit d’être martelée, encore et encore… et encore.

Eternel regrets. « I swear i’ll never leave you on your own »
Conclusion logique. Regard en arrière de ce qui a été, et de ce qui aurait pu être. Le constat est amer, vraiment amer. Morceau tout en douceur, magnifique à l’écoute avec un arrangement harmonieux accompagnant merveilleusement bien le chant et la partie acoustique.

« Dear Morpheus » est une de mes surprises du moment et ce à plus d’un titre. Que ce soit au niveau de la simple écoute ou de celle plus appuyée pour en saisir son univers, il m’est difficile d’en ressortir indemne.
L’impression générale pourrait relever de la mélancolie, mais j’aurai plutôt envie de m’attarder sur un sentiment positif, sur une invitation à vivre pleinement le jour présent, sans remords ni regrets.
Rarement un album m’aura laissé une telle empreinte sur ce registre là. Le calme d’après écoute en est limite pesant, et je n’ai qu’une envie… celle de m’immerger de nouveau dans l’ambiance intimiste de cet album, le casque vissé aux oreilles, les yeux fermés.

Groupe à suivre, et à découvrir aussi. Il me tarde de voir comment une telle ambiance d’album peut être restituée en live !

Discographie précédente : EP The Coming Life en 2010

 

Misunderstood
Without you
A letter to a grave
Insomnia
Over & Over
Already gone
Dear Morpheus
Hard to breathe
Judgment day
You should have left me
Eternal regrets


 

http://www.evenline-music.com
https://www.facebook.com/evenlinemusic/timeline

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green