End Reality – Three Distraught Monkeys

Le 21 février 2011 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


  • Samuel - Chant
  • Franck - Guitare
  • Fab - Batterie
  • Flo - Basse

Style:

Death Metal

Date de sortie:

Septembre 2010

Label:

Autoproduction

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7/10

Le death progressif français connaît son heure de gloire, il y a de plus en plus de jeunes formations qui s’essayent à ce style. C’est en 2007 que commence à Lille l’aventure du groupe End Reality, mélangeant death, jazz et passages et mélodiques. Mettant à l’essai leurs compositions sur scène, fin 2010 la formation décide qu’il est temps de proposer de la matière avec son premier EP cinq titres Three Distraught Monkeys, qui permet en plus au groupe de se présenter à plus grande échelle.

Musicalement End Reality sait varier les plaisirs, le groupe mélange avec la plus grande aisance des passages hard core, des parties plus death, avec des passages clairs et mélodiques. Le travail du chant est d’ailleurs surprenant, Samuel possède une grande amplitude dans les timbres de voix, alternant le growl et des lignes claires pleines de puissance. Le choix des cinq titres est judicieux car montre l’amplitude des possibilités de End Reality ainsi représentatives de son potentiel.

L’ouverture se fait par le titre éponyme, assez court commençant par une mélodie et un chant clair mais le tout reste très lourd, très pesant on sait que l’explosion ne va pas tarder, celle ci arrivant tout à la fin du titre. Ce morceau porte bien son nom, End Reality peut exploser à tout moment, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Les autres titres nous le montrent bien, comme « Bubble Paradox » qui démarre dans l’extrémité la plus éloignée du death metal, pour ensuite enchaîner sur un passage plus speed et moins lugubre, retournant ensuite dans la noirceur la plus sombre possible, le tout ponctué de parties instrumentales. A certains moments, le chant se fait de façon claire, aussi énergique, il s’en dégage quand même beaucoup moins de noirceur et de méchanceté. Le troisième titre au nom original « Interlude » n’est autre qu’une courte pause mélodique et instrumentale au milieu de l’album permettant d’avoir un peu de douceur dans ce monde de brutes.

La musique d’End Reality est truffée de changements de tempos et est très riche. On ne se lasse pas, car elle ne sonne jamais de la même façon, elle a de quoi ravir les fans de métal extrême et les curieux souhaitant enrichir leurs connaissances musicales. L’Ep enregistré au Studio Sigma a un son très correct et permet de bien s’imprégner de l’univers varié mais sombre du groupe.

Myspace : http://www.myspace.com/endreality

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