Line-up sur cet Album


Thierry Lebourg - Chant Fabrice Dutour - Guitare François Loprete - Guitare Sylvain De Nicola - Basse François Brisk - Batterie

Style:

Heavy-progressif

Date de sortie:

2008

Label:

Rupture Music

Note du Soilchroniqueur (bODOM):
5 / 10

Et bien, mes amis, en voilà un album qui m’en a causé un beau de soucis. Et quel souci, la hantise de tous les chroniqueurs : la page blanche. Vous me suivez ? Oui, cette fameuse page vierge d’une pureté à effaroucher la plus innocente de nos bonnes sœurs. Rien, nothing, nada ! Ca ne sort pas. Cela arrive parfois et si pénible cela soit-il mieux vaut savoir faire avec. Alors forcément, on s’interroge, qu’est ce qui ne va pas ? Il est chiant ce Dyslesia ? Ben non. Il est mauvais ? Non plus. Alors quoi ? Ben alors rien.

C’est peut être cela le gros souci de ce « In Veins, Hearts And Minds« , à vouloir bien faire, le groupe m’a semé en route. Pourtant nos Rhônalpins n’en sont pas à leur coup d’essai (trois albums studios et un dvd à leur actif), y allant de leur petite évolution à chaque fois. D’un registre très heavy-thrash teuton (Gamma Ray, Helloween) à leurs débuts, le quintet s’est peu à peu tourné vers des sphères plus progressives, jusqu’à ce nouvel opus définitivement heavy-prog, avec un chant clairement inspiré par James LaBrie, peut être même un peu trop d’ailleurs, Thierry Lebourg ne pouvant s’empêcher de tomber dans les même travers que l’Américain, à savoir des mélodies vocales souvent pompeuses aux phrasés ‘intellectuels’, trop progressifs et perdant énormément en spontanéité.

Alors soyons francs, c’est vrai qu’il y a quelques passages intéressants qui sortent du lot, des soli qui se remarquent, quelques structures bien pensées qui se dégagent ça et là. « In Veins, Hearts And Minds » aurait même les arguments nécessaires afin d’assoir le groupe parmi les chefs de file de la scène heavy-metal Française. Un point qui dénote, mine de rien, d’une certaine qualité. Mais à condition, de rester dans son petit coin seulement, entouré des groupes qu’on apprécie, et de considérer Marco-Polo, Christophe Colomb et Richard Burton pour de grands malades ! Car si sur le marché français, Dyslesia peut réussir son coup, il en est tout autre du côté de l’international. Car sorti de nos frontières, la concurrence est rude et en perpétuelle ébullition, et je doute fort que ce nouvel album ait une quelconque voix au chapitre, ou ne serait-ce même une infime chance de défendre son steak.

Le bilan est simple et rapide. Malgré ses qualités pour les amateurs, à vouloir toucher un public bien trop précis, Dyslesia ne peut s’empêcher de se fermer lui même d’éventuelles portes vers d’autres horizons.

bODOM

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