Dream Theater – Awake

Le 2 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


John Myung-Basse John Petrucci-Guitare Mike Portnoy-Batterie James LaBrie-Chant Kevin Moore-Claviers

Style:

Metal Progressif

Date de sortie:

1994

Label:

Eastwest Records / WEA

Note du Soilchroniqueur (Poulika):
6 / 10

Nous sommes en 1994, Dream theater, un groupe de New York dont le guitariste le bassiste et le batteur viennent tout droit de la célèbre Berklee School s’est vu projeté à l’avant de la scène métalique (hem hem) grâce à leur second album Images & Words qui a ébloui le public. Autant dire que l’enjeu est très grand lorsqu’il s’agit de garder en forme un groupe dont la seconde plaquette s’est écoulée à 350 000 exemplaires rien qu’aux Etats Unis . . . Dream Theater garde la tète froide et au lieu de suivre ce style si particulier qui leur a valu tant de fans et d’estime auprès des maisons de disques (qui justement les empêchent de composer leur véritable musique), décide de changer de cap. Awake se veut bien plus agressif et chargé de plans techniques que son prédécesseur.
Et dès le premier moment d’écoute on remarquera facilement que la magie dégagée par Images & Words est littéralement enterré par la technique abusive, l’absence du clavier et la guitare acharnée.

6 : 00 reflete parfaitement l’album, dans le même genre les sombres Caught in a web, The Mirror et l’entrainant Lie qui sonnent très heavy. On pourra entendre un James Labrie bien énervé, sa voix se fait très agressive et par l’occasion gênante  Le triptyque A mind Beside Itself se composant en 3 chansons est interressant, commençant par Erotomania, un instrumental superbe qui fait bouger de la tete suivi de Voices, très profond, ambiance lourde, un solo génial comme on en voit plus assez, et un James Labrie qui force sur les aigus au dépend de nos oreilles. Et finissant par The silent man, cette ballade à guitare sèche se voit assez banale mais fantastique après plusieurs écoutes.
Innocence Faded est justement assez fade (rho la vanne), sans saveur ni gout sauf la fin qui décoiffe pas mal. On finit par Lifting Shadow off a dream une ballade harmonieuse en progression, on y retrouve un James Labrie dans son état normal, Le magnifique Scarred et enfin Space Dye Vest, magistrale, mélancolique, envoutant et dont la partie de piano qui se fait pour la première fois véritablement entendre sur l’album est totalement ivre d’émotion, le titre qui fait pleurer et à écouter en boucle …. après ce passage et ce final plus que triste et magique, réécoutez le début de l’album : suicide ??! noooooon juste la nuance flagrante des styles de cet album, prouvant, qu’on peut passer du brusque au doux sans choquer l’oreille de l’auditeur et sur ce point je dis chapeau à Dream Theater qui a réussi à faire passer inaperçu même pour moi une progression décrescendo .

Que ressort il de cet album ?
Plusieurs points négatifs comme le clavier qui ne sert que de fond pour la guitare donnant moins d’émotion au tout, la lassitude ou meme la voix désastreusement énervée de James Labrie dans certaines chansons ou ses aigus parfois bien veaux et enervants :  » Un strepsil James ??  »
Awake ne se fait pas réécouter immédiatement, mais est tout de même un très bon album, sans véritable déchets, sans remplissage et comportant de très bons morceaux. Cet album est très Heavy et parfois trop sombre, ce n’est pas du tout un mal mais cela peut paraitre étonnant voir inaudible pour certains fans de la première heure.
Je note cet album 6/10 en sachant que si ce n’eut pas été dream theater il aurait été bien mieux noté, la qualité du reste de la discographie de DT en fait l’album le moins compétant et le moins recommandable, mais reste tout de même très agréable de temps en temps.

Poulika


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