Cage – Hell Destroyer

Le 25 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Sean Peck (chant) Dave Garcia (guitare) Anthony Wayne Mcginnis (guitare) Mike Giordano (basse) Mike Nielsen (batterie)

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

2007

Label:

MTM Music

75 minutes ! je pense que beaucoup de chroniques vont commencer comme ça. 75 minutes de heavy métal à la Maiden, Judas Priest et autres grands seigneurs de cette terre si souvent foulée et maintes et maintes fois dominée. Cage, groupe de San Diego (California, USA), pas vraiment connu en Europe et en France en est à son 4eme album en 15 ans de carrière. Il faut dire que ces gros durs sont surtout connus pour leurs présences scéniques n’importe où il y’a du bon monde, notamment dans plusieurs festivals européens et américains dans lesquels ils ont pu côtoyer entre autre Metallica, Judas priest, Iron Maiden, Annihilator, Iced Earth, Manowar, Testament  et j’en passe. Le concept de l’album est basé sur la bible et aborde sous forme d’histoire la crucifixion du Christ jusqu’à l’apocalypse et l’invasion de la terre par une armée menée par Satan, invasion qui va trouver sur son chemin le « Hell Destroyer », un ange guerrier envoyé par Dieu. Aussi les compos sont mélangées avec des interludes instrumentales et parlées qui servent de titres de chapitre.

Ascension
Deux compos introduisent cette partie et tout d’abord Hell Destroyer (c’est bien normal de faire les présentations avant de commencer). Un long cri à la Bruce Dickinson et des gros riffs pour commencer, tiens donc ? Double pédale à fond, soli tgv et chant aigu et guttural… La technique est impressionnante, mais l’originalité ne se fait pas sentir. I Am the King est dans la même lignée, avec des tendances plus Iced Earth et Angra. Y’a de quoi bien headbanguer pendant 5min. Pour chanter aussi si on veut, c’est pas trop compliqué. Ce « chapitre » a démarré très fort avec un rythme très soutenu et une ambiance bien puissante.

The Circle of Light
Christhammer démarre différemment et on pourra apprécier la technique vocale de Sean Peck tout le long. Morceau plus sombre mais sensiblement c’est la même structure que les précédents. Born in Blood est enfin un peu différent et se démarque par une intro très rapide et des passages plus trash. Musicalement, on entend par moment du chant clair, et une interlude instrumentale repose nos oreilles ; sinon c’est un peu toujours la même chose, mais c’est bien ficelé. Pour terminer « le cercle de lumière », Abomination. Petit riff de guitare sympathique et un tempo plus lent (ça nous changera). Pour parler du chant, il y a beaucoup de voix superposées et niveau technique on a de tout (aigu, grave, parlé, clair…). Un truc qui varie !

Inauguration
« L’ascension de la bête », brrrrr. C’est du Maiden tout craché sans mentir, et je pense que c’est un petit hommage. J’espère ! En tout cas ils sont capable de faire des concerts cover car The Rise of the Beast démontre clairement leur talent dans le style. On préférerait plus de touches personnelles… A noter un passage presque rap !

Cremation of Care
Titre étrange que Bohemian Grove (sauf si on suit l’histoire, mais j’avoue que j’ai lâché). Il n’y a que ça d’étrange, car le reste bon…et on n’en ait qu’à la moitié ! Pas de grosses surprises, toujours les mêmes ingrédients heavy au programme.

Final Proclamation
La transition entre l’interlude et From Death to Legend est jolie et mérite son écoute. La suite est marquée par un ton plus solennel lors des refrains et un long solo de guitare dans le derniers tiers du morceau. En parlant de longueur, on en arrive à Legion of Demons (et non mauvaises langues !) qui avec ses 7’52 gagne le premier prix de la longueur. Vous le prendrez au degré que vous voulez. Les fans de Slayer devraient apprécier (je n’en dit pas plus).

Betrayal
Avec Fall of the Angels, ça sent la résurrection, mais pas du petit bambin….et pas pour notre pauvre petite tête qui continue à se prendre des guitares bien grasses et des enchaînements de batteries secs et carrés. Pour ne pas me lasser, j’ai fait plus attention aux paroles. Pour Fire and Metal, je n’ai rien trouvé à dire, pas de jeu de mot, non rien. Ah si : les guitares héros en herbe pour se pencher de très près aux divers soli à couper le souffle, histoire de bosser leur technique. De la gratte sèche ! ou electro acoustique ! une intro calme ! waaa, pourquoi seulement maintenant ? remarquez c’est bien placé pour qu’on ne s’endorme pas. Allez, mention spéciale pour Beyond the Apocalypse qui clôturerait très bien l’album. Et non pas encore !

The Lords of Chaos
Mince, Satan revient ! avec Metal Devil, Cage fini de nous achever ! Plus d’une heure de compos qui se ressemblent presque toutes m’empêche d’apprécier ce morceau qui n’a rien d’extraordinaire mais qui doit être bien pechu en écoute seule. King Diamond est annoncé comme un bonus track (il leur en fallait encore !). On dirait un mix de toute leurs compos. Bref. Ouf c’est fini.

Une technique très impressionnante, à peu de choses près ils feraient de très bons successeurs à bon nombre de grosses pointures. Mais comme on ne meurt pas facilement dans le milieu, on peut à peine s’étonner qu’ils aient du mal à être plus connus dans nos contrées. Pourtant avec cet album on imagine aisément la qualité de leur concert. Alors certes toute leur musique et le concept sont du réchauffé à plein nez, on aurait préféré plus d’originalité. Mais en live, les amateurs de bon gros heavy métal devraient apprécier…et si le cd traîne et que vous n’avez rien d’autre (d’heavy je parle) à vous mettre sous la main, vous avez le droit d’y jeter une oreille.

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green