Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Si on considère que c’est dans le besoin qu’on reconnait ses amis, Caca De Luna, avec un nom pareil, doit être vachement bien entouré…
Sorti initialement le 05 février dernier, il se voit ressortir en vinyle le 29 juillet, toujours chez Give Praise Records, ce théâtre de la baston porte bien son nom : 18 titres pour 22 minutes, autant dire que ça file très vite.
Pas de compromis, le tout s’enchaîne à vitesse grand V, le blanc entre les titres est réduit à son strict minimum : les mecs sont énervés, grave en colère et ça s’entend. Là où on peut s’attendre, de par le nom du trio Allemand, à une sorte de porngrind à tendance scatophile, on se prend un pave de grindcore bien crust d’une intensité rarement égalée.
Les titres dépassent à peine la minute pour la plupart et font passer le titre “Verzicht” de 2 minutes 18 pour du metal progressif, et le tout est chanté dans la langue de Pascal Krauss avec un sens de la baston du même acabit que ce combattant. Il y a même un “Gedanken” qui est encore plus rapide que le temps que met Kylian Mbappé pour mettre le premier but de Lille-PSG un certain 21 août 2022.

Bref (c’est le bon mot), ça fracasse sévère en non stop, c’est pur, c’est brut !
Inutile d’en rajouter, c’est la parfait illustration du défoulement extrême, ni plus, ni moins…

In grind we crust…

Tracklist :

1. Züchtigungstheater (1:10)
2. Massengrab Mittelmeer (1:09)
3. Krieg (1:16)
4. Ach Scheisse das war heute (1:19)
5. Dämlich (1:13)
6. Kolwezi (1:05)
7. Partner (1:14)
8. Sclave (1:36)
9. Realitätsverlust (1:00)
10. Mensch ist Mensch (1:58)
11. Friss und stirb (0:48)
12. Lippenbekenntnis (1:59)
13. Tag Ypsilon (1:13)
14. Maske (1:01)
15. Gedanken (0:06)
16. Gehirnbrandattentat (1:12)
17. Verzicht (2:18)
18. Talenteschmiede Erde (1:03)

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