Note du SoilChroniqueur (Ymir) : 8.5/10

Nouveau méfait pour les américains de Blood Stained Dusk, un EP de seulement quatre titres, mais une durée totale de 31 minutes, tout de même ! Presque un album, quinze ans plus tard !

L’artwork ne fait plus penser à Dimmu Borgir, contrairement au précédent, voilà qui ravira les haters de Dimmu Borgir. Passé ce soulagement, les points communs entre les deux formations sont assez nombreux. Blood Stained Dusk garde une certaine grandiloquence dans son riffing, rappelant parfois un « Enthroned Darkness Triomphant ».

Ici, tout est symphonique et dégueule de nappes de claviers, qui, je dois le dire, sont maîtrisées, le chant de Thorgrin est haineux au possible et ils nous vomit sa haine du monde et son satanisme en pleine face ! Le titre « No Light Shall Penetrate » décrit ce sentiment à la perfection.

Nous en redemandons, le blast-beat est au rendez-vous également, même si le groupe laisse respirer son auditeur pour mieux l’étrangler, par la suite, avec un riffing bien acéré.

Le dernier titre est une outro orchestrale qui renforce l’aura de cet EP ! Du mysticisme autant que possible et une ambiance religieuse malsaine.

Voilà que le quatuor nous revient avec ce trop court EP, nous laissant l’espoir d’un album plus conséquent et à la hauteur de nos espérances ! Je ne peux, en attendant, que vous recommander chaudement cet EP.

Tracklist :

1. Dead Lights Beckon Me (07:25)
2. No Light shall Penetrate (08:46)
3. Worship and Disintegrate (07:31)
4. Dead Lights Beckon Me (Orchestral) (07:25)

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