Black Funeral – Scourge of Lamashtu

Le 19 août 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Akhtya Nachttoter : Chant, Basse Azgorh Drakenhof : Guitare, Basse, Clavier

Style:

Black Metal Ambient

Date de sortie:

03 juillet 2020

Label:

Iron Bonehead Productions

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

S’il y a parmi vous des amateurs de la scène black metal américaine, vous connaissez forcément Black Funeral. Et pour cause, la formation existe depuis 1994 et vient de sortir cette année son dixième album : « Scourge of Lamashtu« .

De plus, si l’on met de rares écarts de conduite (« Ordog« , en 2005), la formation reste constante dans la qualité sur un créneau où peu nombreux sont ceux qui osent se risquer : le mélange de black et de dark ambient. En France, je pourrais citer l’excellent Spektr, c’est à peu près tout.

Mais revenons à nos agneaux sacrificiels et voyons ce qu’il y a au programme de ces sept nouvelles compositions. Pour commencer, on voit que la formation se penche sur la mythologie mésopotamienne, Lamashtu étant une démone, divinité secondaire qui provoque les fausses couches chez les femmes enceintes et enlève les nourrissons pendant l’allaitement, ainsi que les jeunes enfants. Elle boit le sang des hommes et consomme leur chair. Bon, ça c’est pour l’histoire, ça met un peu en perspective cette pochette plutôt manquée selon moi, mais c’est une affaire de goût.

En revanche, musicalement, la formation a quand même évolué par rapport à ce que j’en connaissais (et j’en connaissais peu), c’est-à-dire « Waters of weeping » (2007). Sa musique est devenue beaucoup plus audible ! Et c’est con à dire, mais cela me plaît moins. Les parties ambient sont bien entendu toujours présentes, en alternance avec des poussées de fièvre black, mais ces deux aspects de la musique ont perdu un peu de leur noirceur, de leur épaisseur. Le black sonne beaucoup plus traditionnel et inspire moins le cauchemar que par le passé, alors que l’ambient, lui, est davantage tribal, peut-être pour coller au mieux à l’esprit mésopotamien ? Je ne sais pas mais le groupe y perd de sa spécificité.

Il reste que l’on est quand même à un haut niveau d’abjection, le tout porté par des tempos lancinants et des instruments grésillants comme il se doit, les mecs restant l’une des valeurs les plus sûres du black américain.

C’est à découvrir, bien entendu.

Tracklist :
01 : Kassaptu Lemuttu
02 : The Vampyric Rabisu at the Threshold
03 : Nergal (Lord Who Prowls by Night)
04 : Seven Udug-Hul
05 : Scourge of Lamashtu (She Who Strangles the Lamb)
06 : Gidim Hul (Bloodthirst of the Demonic Dead)
07 : Pazuzu King of the Lilu-Demons

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