Note du SoilChroniqueur (Mike Edward Teach) : 8/10

Pour ma toute première chronique pour Soil Chronicles, j’ai le plaisir de vous parler de l’un de mes plus gros groupes de cœur.
Pour l’anecdote sympa, j’écoutais déjà ce groupe en allant au lycée tous les matins il y a dix ans et pogotais comme un malade sur le morceau « Human circus » le soir du bac.

Ce printemps, Black Bomb A sort son septième album, et on peut dire que le groupe dont la formation remonte à 1995 ne m’a pas déçu.
Je retrouve les éléments qui m’ont fait aimer la bombe, avec tout d’abord les deux voix emblématiques. D’un coté Poun avec son chant strident montant très vite très haut et très fort dans les aigus. On retrouve aussi des chants plus clairs dans la lignée de l’album  « Black Bomb A », plus spécifiquement lors du morceau « Bulletproof ».

Aux coté de Poun, on retrouve la voix plus grave mais toute aussi puissante d’Arno.
Jumps et headbangs garantis.
Toujours présents, ces breakdown typiques du style hardcore qui donnent la pêche avec un Snake qui reste impressionnant. Si vous aimez les changements de rythmes brutaux avec une batterie qui mitraille (et pour cela, merci à Hervé Coquerel), cet album est à écouter sans modération. C’est simple, je n’ai pas pu rester assis pour ma première écoute à l’heure de la bouffe, avec un petit coup de cœur spécial pour le titre « Blowing Up » qui m’a fouetté le sang et fait tout retourner dans la cuisine. Pardons les voisins (en fait, non ^^).
On a aussi droit à deux morceaux plus calmes et plus courts dans une ambiance psych, angoissante avec un aspect robotique que l’on retrouve sur l’artwork. Pour celles et ceux qui voudraient faire une pause, ça se passe avec « Unbuild The World » et « The Monster »
Black Bomb A, ce sont aussi des compositions aux titres évocateurs et engagés comme par exemple « Silent No More » contre le harcèlement.

En résumé, du pur Black Bomb A, qui fait du bien par ou ça passe et où ça casse.
Les initiés ne seront pas dépaysés et c’est une valeur sûre pour ceux et celles qui cherchent à remuer même au plus profond d’eux-mêmes.

Tracklist :

01.People Hate People (3:33)
02. Crashboys (2:50)
03. Raise No Flag (4:20)
04. Unbuild The World (1:08)
05. The Fraud (3:33)
06. Blowing Up (4:27)
07. The Monster (1:29)
08. Masquerade (3:54)
09. Silent No More (3:36)
10. The Smell Of Napalm (2:43)

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