Line-up sur cet Album


  • Adrien G. Gzagg - Chant, claviers, orchestrations
  • Leo Mouchonay - Batterie
  • Jeff Kanji - Guitare, choeurs
  • Lucas Martinez - Guitare
  • Camille Souffron - Basse

Style:

Power Metal Symphonique

Date de sortie:

31 mars 2023

Label:

Rockshots Records

Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 9/10

Avaland est un groupe français qui s’est formé à Grenoble en 2018 et qui a mis trois ans pour sortir son premier album, « Theater of Sorcery ». Puis en 2023, « The Legend of the Storyteller » voit le jour. Le groupe nous propose un Metal Epique, Symphonique et Heavy, avec des standards très basés sur le Power Metal. Il faut écouter « The Legend of the Storyteller«  comme un voyage dans un pays lointain, Avaland, et l’aborder telle une folle saga du genre Game of Thrones, Le Seigneur des Anneaux, entre autres. Ce sont d’ailleurs les sources d’inspiration du chanteur-compositeur Adrien G. Gzagg ; il puise également son inspiration via les mythes Arthuriens mais aussi du Fantasy, de l’alchimie et de l’ésotérisme… En fait, le temps est au centre de « The Legend of the Storyteller ». C’est donc un très bon moyen pour s’évader du quotidien, qui, en ce moment, est plutôt morose…

La composition de l’album a été particulièrement soignée, avec des réécritures et la recherche de nouveaux sons, ainsi que la complémentarité des instruments entre eux. Les voix, tant masculines que féminines, sont également mises très en avant, nous permettant d’évaluer les amplitudes des interprètes, mais aussi leur puissance et leur douceur. Sur scène, ils nous transmettent tout ce côté théâtral ainsi que d’intenses ressentis. Concernant l’écriture des chansons, chacun (que ce soit musicien faisant partie intégrante du quintet) ou invité(e), a mis la main à la pâte afin de parfaire chaque opus. Il n’y a pas de recette type : soit la musique vient avant les paroles, soit elle vient après. Cela dépend des textes ou de ce que l’auteur a en tête. Mais l’instinct y joue un rôle prépondérant. Les influences d’Avaland oscillent entre Avantasia et Ayreon, qui sont les principales. Mais on retrouve aussi The Alan Parsons Project, notamment sur sa façon d’aborder et d’apporter l’orchestration au rock. Quant au chant, c’est essentiellement Jean-Jacques Goldman que l’on retrouve. D’autres groupes comme Symphony X, Savatage, Angra, Mors Principium Est, Queen, Marillion, Harem Scarem (entre autres), ont également influencé l’auteur-compositeur de « The Legend of the Storyteller ».

Pour décrire l’album en quelques mots, je dirais qu’il regroupe tout le côté épique et symphonique qu’un groupe s’apprêtant à raconter une histoire se doit d’employer. Avaland a énormément de groupes d’influences et ces différents styles lui permettent d’explorer tout un univers, tant musical que narratif.
Chacune des pistes ne forment plus qu’un tout pour conter l’univers magique d’Avaland.

Les pistes décrites une par une, avec l’aide de la bio :

« The Vision » (feat. Zak Stevens): C’est une introduction symphonique sur le monde entier d’Avaland, relatée par le Conteur lui-même : Zack Stevens. L’opus décrit le futur vu au travers de la boule de cristal. Cela rappelle aux fans les parties narratives de Rhapsody. « The Vision » permettra aux auditeurs de découvrir douze titres, préquelles du premier album. C’est un morceau surtout raconté, dont des cloches sonnent la fin.

« Crimson Tyranny » (feat. Cara, Madie & Zak Stevens): C’est la toute première composition de l’auteur. Il place les fondements d’un album plus sombre que le précédent, mais également plus épique, notamment avec ses refrains plus puissants (avec des influences comme Blind Guardian – groupe que j’aime énormément). C’est un morceau qui s’enchaîne directement avec le précédent. Les riffs sont bien rentre-dedans, le morceau va crescendo et le refrain avec les choeurs masculins et le chant féminin nous ravit.

« Insurrection » : Jeff Kanji et Adrien G. Gzagg ont composé ensemble. C’est un morceau un peu plus groove, mais le guitariste a trouvé la puissante mélodie du refrain en se basant sur Ayreon et ses choeurs, car Adrien semblait être dans une impasse. Il commence sur du clavier, plutôt rapide, puis viennent les riffs incisifs. On trouve également l’alternance entre guitare et pauses. Ce morceau m’a directement fait penser à « The Eye of the Tiger », de Survivor. Le morceau se termine par une note vocale maintenue.

« To Be The King » (feat. Cara & Jens Ludwig) : C’est de nouveau une composition réalisée en binôme. C’est probablement le morceau qui colle le plus aux influences traditionnelles d’Edguy (chouette groupe également, hein !). C’est une des raisons pour laquelle Adrien a demandé à Jens Ludwig de jouer un solo. Il a vraiment pris plaisir à intégrer Avaland et a produit un remarquable travail. Il débute là aussi sur du clavier, puis guitare/batterie et guitare saccadée. On retrouve deux interprètes en alternance. C’est un morceau taillé pour les live : on lève le poing bien haut ! Le solo est plutôt rapide et on note l’amplitude vocale du chanteur.

« Secret Night » (feat. Zak Stevens, Madie & Angèle Macabies) : C’est un morceau sur une romance celtique, une allégorie aux amours cachées. C’est une chanson orchestrale, avec quatre chanteurs ; une sorte d’opéra mélodique. Mais il ne s’agit-là que du calme avant la tempête… A noter l’absence totale de la batterie sur ce morceau. Il n’en est cependant pas moins magique, empli de douceur et d’une mélodie à tomber à genoux.

« Kingslayer » : Ce morceau a été choisi à l’unanimité par le groupe pour qu’il fasse partie des singles potentiels. Lucas, un des deux guitaristes, a fourni un travail incroyable. Les riffs sont pêchus et bien rentre-dedans. Le refrain est facile à retenir. Le titre se termine sur de la basse.

« The Gift » (feat. Ivan Castelli) : Quel immense talent de chanteur que Ivan, de Lionsoul ! Adrien recherchait une voix puissante mais également mystique pour ce genre de personnage. Jeff lui a donc suggéré d’écouter Ivan et Adrien est tombé sous le charme du timbre vocal d’Ivan. Ce dernier a parfaitement incarné son personnage. Peut-être était-ce Ivan, le précieux « cadeau »… Le duo voix masculine/féminine offre une touche de glamour et de sensualité au morceau. On profite également de la puissance vocale de la chanteuse.

« Out Of The Fog » (feat. Angèle Macabies): D’après Adrien, c’est son morceau préféré. Bien que plus sombre au niveau du thème et des couplets, il regorge de positivité grâce au refrain empreint de lumière et d’espoir. C’est exactement ce qu’il fallait en cette période post-covid. Ce titre mettra chacun de bonne humeur en l’écoutant.

« Betrayers » (feat. Madie): Selon Adrien, ce morceau est un des meilleurs de par sa vélocité et le côté bombe. Il permet à Jeff de nous donner une idée de son large spectre vocal. Et Adrien, au lieu de composer d’abord au clavier, s’est calé sur les guitares puis a composé. Le résultat est une tuerie musicale. Personnellement, c’est mon morceau préféré de l’album. Dès l’introduction, les riffs sont puissants, rapides et mélodiques. La batterie joue de la double, bien sûr, le refrain, bien que tragique, est facile à retenir. Un passage lent au clavier, avec des vocalises féminines, puis un solo à la guitare plutôt rapide, et ça repart crescendo. On termine sur le duo guitare/batterie.

« Madness Of The Wise » (feat. Zak Stevens) : Cette chanson a été composée pour Zack et son personnage. C’est la chanson la plus sombre qu’Adrien eut à composer jusqu’à présent, avec beaucoup d’influences progressives. Le batteur, Leo, a réalisé une performance magistrale. Adrien en était tellement ravi qu’aucune retouche n’y a été apportée. Adrien devrait nous révéler une surprise concernant cet opus… On n’a donc plus qu’à patienter… Peut-être s’agit-il du rire machiavélique ou du duo chanteur/claviers…

« You’ll Be The Legend » (feat. Bruno Ramos): C’est un morceau tout en émotions. A moitié balade symphonique, à moitié Speed Power Metal… Chaque musicien s’est beaucoup investi dans ce morceau, avec Jeff. Adrien s’est donné le challenge de créer son propre morceau en s’inspirant directement de « Lucifer », d’Avantasia. Il est vrai que pendant les trois premières minutes, on n’a que le clavier et le chant. Ce n’est qu’ensuite que la guitare et la batterie viennent s’y ajouter. C’est vraiment Heavy, tant niveau voix que niveau musique. J’aime beaucoup ce titre car ma grande copine (la double) est bien présente.

« Lies » (feat. Ivan Castelli & Angèle Macabies) : Adrien s’est demandé comment terminer un album tel que « The Legend Of The Storyteller”. Réponse : avec un morceau épique de dix minutes, bien sûr ! On retrouve l’influence de la Première Symphonie de Mahler “Der Titan”, pour apporter un effet plus dramatique et entreprendre des trucs fous, tels que mélanger U2 et Meat Loaf, par exemple. Le principal étant de garder son âme d’enfant. Et quelque part, ceci représente tout à fait le chaos qu’Avaland traversera après ce morceau.

« La Folie du Sage » est en bonus. On retrouve une introduction au clavier, plutôt rapide, des riffs rentre-dedans, une magnifique amplitude et puissance vocales. Le rire machiavélique est de retour, accompagné de riffs rapides et puissants et de la double.

« The Legend of the Stortyteller » est un album à se procurer illico presto si vous souhaitez vous évader et parcourir un monde épique.

Tracklist :

1 – The Vision (2:03)
2 – Crimson Tyranny (6:45)
3 – Insurrection (4:42)
4 – To Be the King (4:34)
5 – Secret Night (3:24)
6 – Kingslayer (4:10)
7 – The Gift (4:48)
8 – Out of the Fog (5:11)
9 – Betrayers (5:23)
10 – Madness of the Wise (5:27)
11 – You’ll Be the Legend (5:17)
12 – Lies (10:29)
13 – La Folie du Sage (bonus) (5:29)

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Chronique « Theater of sorcery »
Interview 2021

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