Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Comme souvent lorsque je ne connais pas, j’écoute avant de rechercher quoi que ce soit sur le groupe. Donc, Akatharta, je n’en avais jamais entendu parler et, pour cause, « Spiritus Immundus » est leur premier album.

En revanche, je me disais que, quand même, il est drôlement bien foutu leur Funeral Death. Bien suintant comme une vieille charogne et je soupçonnais donc les membres d’être de vieux habitués de la scène extrême, quitte à ce qu’ils soient restés cloîtrés dans le pur Underground. Or, qui trouve-t-on au chant ? Le grand Kam Lee. Voilà, j’ai tout dit, fin de l’article.

Bah oui, « fin », parce que quand tu connais la carrière mythique du bonhomme, tu sais pertinemment que, comme dans le cochon, tout est bon. Et en plus le mec se paye le luxe de sortir de sa zone de confort pour aller se confronter à un nouveau style, obscur et malsain, où sa voix fait des miracles. Ses comparses ne sont d’ailleurs pas en reste : batterie pachydermique, guitares écrasantes, on n’a pas trop envie de se fendre la poire pendant l’heure que dure l’album.

Il reste juste à espérer qu’il ne s’agisse pas d’un projet annexe éphémère car une telle entrée en matière mérite largement une carrière plus étoffée que cet unique « Spiritus Immundus ».

L’incontournable album Doom de cette année.

« Pneumata » :

Tracklist :

01 : Macabre Reflections in the Dark
02 : Onryō (Wrath of a vengeful Ghost)
03 : Tenebrarum in Aeternum
04 : Nocturnal Interment
05 : Phantasmagories
06 : Transpierce the Umbra
07 : Possessione Diabolica
08 : Pneumata
09 : Dethroned Emperor (Celtic Frost cover)

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