Note du SoilChroniqueur (Homer_Fry) : 9/10

Créé en 1998 dans le Massachusetts par le guitariste Oli Herbert et avec l’aide de Philip Labonte (chant), All That Remains a marqué la scène underground du Metal avec leur premier album « Behind Silence And Solitude ». Puis, grâce à l’arrivée d’un deuxième guitariste dans le groupe, Mike Martin, ils ont pu réaliser un second album « This Darkened Heart » en 2004. Depuis celui-ci ils n’ont cessés de monter sur scène aux côtés des plus prestigieux, tels que Gwar, The Crown, Arch Enemy, Darkest Hour, Shadows Fall, As I Lay Dying, Lamb Of God et Disturbed. Ils ont fini par s’arrêter pour avoir le temps d’enregistrer leur troisième album, « The Fall Of Ideals » qui paraît en 2006. 2007 marque l’année de leur tout premier DVD Live enregistré à Baltimore ainsi qu’à Philadelphie. Il s’intitule « ALL THAT REMAINS LIVE ». S’en suit deux nouveau albums, « Overcome » et « For We Are Many » avec ce dernier, « A War You Cannot Win ».

All That Remains devient donc une bonne figure dans le Metalcore avec ce style qui est le leur. D’ailleurs n’importe quel screameur qui ne c’est pas contenté d’apprendre seul connait Phil Labonte, le chanteur du groupe, grâce à « The Art of screaming« , film où on nous apprend les techniques de scream aux cotés de grand noms de la scène HxC, et notamment Phil qui nous ravi de ses hurlements et sa démo de scream durant plus de 20 secondes ! Bref, là n’est pas la question …
On démarre en crescendo avec un très bon titre d’entré, doté de couplets screamés et d’un refrain clair ultra efficace restant facilement en tête. C’est l’une des particularités de ce groupe, étant Metalcore (même si beaucoup Heavy) les titres sont souvent composés de cette façon mais avec Phil Labonte, on a le plaisir d’avoir un chant clair qui reste viril et ne part pas trop en couille sur les refrains.
Deux pistes plus loin on trouve le premier single « Stand Up » qui lui est composé autrement en étant totalement au chant clair mais surtout plus calme par rapport aux deux titres débutant « A War You Cannot Win ». Puis plus loin on tombe sur « Asking Too Much » qui est aussi composé comme ça mais une grosse particularité ici : le chant du refrain fait étrangement rappeler un refrain d’un single français « Nouveau Horizons » de Melissa NKonda, ressemblance assez perturbante il faut l’avouer. Après « Intro » en plein milieu d’album, et « Just Moments In Time » toujours dans cette sublime puissance, le groupe place une chanson débutant comme une balade : « What If I Was Nothing » puis lâchant les distorsions pour apporter de la puissance à une sublimissime piste, tout en chant clair, avec un magnifique solo calme. Le plus beau titre de l’album, mais pas le plus calme. Le plus calme intervient quelques minutes plus tard suivant un autre titre plutôt posé et ce n’est en fait qu’un titre acoustique ou les deux guitares composent quelque chose dans le même genre que John 5 fait en solo.
Le titre final est l’éponyme : « A War You Cannot Win ». Parfait finisseur à la fois puissant grâce aux screams quasiment dissimulés, calme avec son chant clair, et efficace grâce à ses couplets et son refrain super accrocheur nous faisant facilement chanter et hurler.

Album un peu doux pour du Metalcore mais tellement mature, on voit que les mecs sont pro et ne sorte pas de l’adolescence en visant un publique de ce genre comme la plupart des groupes du style. C’est plus du Heavy screameux pouvant plaire à bons nombre. Pour le moment je ne me lasse pas d’écouter encore et encore « A War You Cannot Win », dès que je tombe dessus tellement j’en prends du plaisir.

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