Derrière la scène
Reportage : Antirouille

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Ces 5, 6 et 7 août a eu lieu la dixième édition du Sylak. Avant de me lancer dans un reportage complet sur les 28 groupes qui sont passés sur les scènes, je vais revenir sur mon séjour sur le site de Saint Maurice de Gourdans.
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On peut dire qu’on n’a rien à apprendre à l’organisation, tout est calé et rodé. L’arrivée sur le camping déjà ; tu passes un premier point de contrôle pour t’aiguiller, puis un deuxième pour affiner, puis tu es guidé par des bénévoles jusqu’à ton point de parking dans un champs immense. Banal ? oui, mais ce qui l’est moins, c’est le sourire avec lequel on est accueilli et ce, sur tous les visages, et accompagné d’un « bonjour, bienvenu ». Si ça ne te fera pas chaud au cœur, au moins, avoue que ça fait plaisir.
Le camping, haaaa le camping… Cet endroit où tu penses que tu vas dormir comme un gros bébé. Tu vas vite réaliser qu’en fait, tu vas dormir tout au plus 8 heures…sur les trois nuits. Tu seras réveillé, enfin, si tu es arrivé à t’endormir, par les éternels « apéroooooo », et ce jusqu’à 7 heures du matin. Quand tu penses que tu vas rejoindre les bras de Morphée, tu vas sursauter parce que quelqu’un qui se croit seul fera péter à fond le dernier Canniboule. Bref… à part ça, ce lieu reste convivial, tu y feras des rencontres avec d’illustres inconnus qui veulent juste te connaitre ou tu verras des visages plus connus. Comment éviter la Deathawaits team juste à l’entrée du camping…
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Coup de chapeau à nos bénévoles, encore eux, qui font des passages en camions pour ramasser nos excès dans les poubelles et maintenir un site impeccable.

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Vendredi 17 heures, je vais chercher mon bracelet et mon pass photo. La queue est impressionnante et on s’est fait la réflexion avec madame que jamais on va arriver pour le début de Death Decline. Bien non ! c’est allé vite, très vite ! Faut dire qu’ils s’activent nos bénévoles dans leur cabane. Tout est rodé je t’ai dit, si tu suis un peu. Me voilà en rien de temps avec un bracelet autour du poignet, que j’ai dû changer vendredi car ce con s’est serré à mort, m’infligeant de cruelles mutilations. (J’exagère à peine).

« -Ne perd pas ton pass photo, accroche le bien
-Oui t’inquiète, j’ai l’habitude. »
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Il ne m’a pas fallu une heure pour aller en chercher un autre, la honte au front. Paumé le pass, pfuit, disparu.

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Un petit passage à la palpation s’impose par une sécu présente mais pas étouffante. Le sourire y est peut-être pour quelque chose.

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Go le cashless et là encore tu te dis que ça va être interminable ? Ben non, toujours rien à dire des bénévoles qui font le change durant de longues heures et en gardant cette banane qui devient leur marque de fabrique.
Il en sera de même pour les files d’attentes de la restauration et des boissons. Tu ne traineras pas trop en plein soleil, ça va assez vite et comme toujours ce putain de sourire et le petit mot pour blaguer qui te feras vraiment te sentir comme à la maison. Enfin, avec un beau terrain quand même, hein, la maison ! Tout était nickel, du sandwich à la merguez en passant par le chèvre miel, rien à redire. Quant à la bière…elle a coulé à flot !
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Je te l’ai dit au début, j’ai un pass photo, donc…direction le pit photo. Bon, il y aurait à redire pour nous. Le pit, n’est pas large, la scène est haute et tu n’as que trois titres pour shooter. Trois titres sur Napalm Death, je te pris de me croire, faut pas se rater. Mais bon, on sait photographier, on s’adapte, les règles sont les règles, point. (Cher Sylak, l’année prochaine, peux-tu mettre plus de plots en bétons vers la régie pour qu’on puisse monter dessus et shooter à distance ? Cœur avec les doigts)

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Dans ce pit, ben…c’est la guerre. Ça slame à tous va et là encore, une armée de bénévoles, dont des licornes, réceptionnent les âmes perdues. Alors sur Faun, ça s’est pas trop mal passé, mais sur Deathawaits et Benighted…quel bordel ! Mais t’inquiète, ils assurent nos bénévoles, avec à leur tête Alix qui gère le truc à la perfection.
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Soleil ou pas, chaleur ou pas, ils étaient nombreux dans la file pour se faire dédicacer un ticket de parking, une coque de téléphone ou un bout de papier par des artistes très abordable. Madame a même eu droit à une photo avec Ricky Myers.
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Bon assez parler des bénévoles, revenons un court instant sur cette chaleur accablante qui nous aplatissait telle une Chappe de plomb. Chaque ombre était prise d’assaut, la moindre branche d’arbre, la moindre palissade était soit convoitée soit prise par un festivalier.
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Heureusement, nos bénévoles étaient encore là pour nous arroser soit avec un pulvérisateur soit carrément à la RIA. Ha, j’ai encore parlé d’eux. C’est qu’ils sont de partout, pour nous.
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Même pas eu le temps de passer au bar VIP ! promis l’année prochaine j’y fait un saut.

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Idem pour les stands, je n’y ai fait que de brefs passages, je cherchais plus un coin d’ombre pour pallier au manque de sommeil. Rappelle toi, je suis au camping, cet endroit magique où tout le monde crie « apéroooo » à n’importe quelle heure de la nuit.

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Voilà, j’ai passé trois jours à Saint Maurice de Gourdans, pour cette dixième édition du Sylak et celle-ci restera mémorable. J’y ai vu des bénévoles dévoués et qui n’ont rien lâché malgré les 10000 festivaliers qui ont arpenté le site sur ces trois jours. Mémorable aussi par l’affiche en elle-même, mais ça, patiente un peu, je trie encore quelques photos. Puis peut-être qu’un jour, je t’amènerai encore plus loin, derrière la scène.
Je te laisse, je vais rédiger le reportage du jour 1.

Merci à vous les bénévoles du Sylak, ne changez rien.

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