Photos + report : Metalfreak

 

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C’était couillu, le défi était de taille, mais Mick et son staff l’ont relevé de la plus belle des manières !!!
Pour une première édition du Lions Metal Festival, ce samedi 13 mai dernier, rien n’aura entamé d’un iota l’enthousiasme de toute une équipe pour que tout se passe au mieux.
Pas même la météo !
Un temps dégueulasse était annoncé, mettant à mal l’envie de faire un festival open air ?
Pas de soucis, le maire de Montagny, qu’on peut remercier chaleureusement, prête une salle pour que tout se déroule à la perfection.
Onze groupes au programme, onze groupes bien choisis, allant du heavy metal au black metal, du post rock au thrash… Il y en a eu pour tous les gouts.

 

Il est à peine treize heures, Bel O Kan ouvre le festival, un set que j’ai loupé dans sa quasi totalité, arrivant de loin et un peu en retard – merci un bouchon sur Grenoble et quelques travaux sur l’autoroute -, je n’ai eu le temps que de prendre quelques clichés du dernier morceau.
Les rares personnes semblent avoir apprécié le set, c’est là l’essentiel.

Bel O Kan 02 (Copier)

Le second groupe, je l’attendais avec impatience : après avoir adoré leurs deux derniers albums en date, « The prodigal child » et « The dawn of conciousness« , il me tardait de voir ce que donnerait Deficiency en live.
En deux mots : pas déçu.
D’une précision incroyable, le groupe Lorrain nous a balancé des titres d’une richesse qui m’avait séduit en album, et force est de constater que leurs titres passent très bien concert, malgré leur complexité, mais la technique du groupe est telle que l’ensemble passe comme une lettre à la poste.
Définitivement à mes yeux (et oreilles) un des plus gros espoirs français en matière de thrash metal.

Deficiency 07 (Copier)

Lodz, je ne connaissais absolument pas ! Mais leur post rock / metal très atmosphérique a été une vraie belle surprise.
Si une petite coupure de courant a entamé la dynamique du set, les Lyonnais ont su reprendre ensuite et emballer le public avec un set aux petits oignons, entre feeling et rage.
Un groupe sur lequel je vais me repencher d’un peu plus près

Lodz 13 (Copier)

Changement d’univers musical et place à un première baston de metal extrême : The Oath avait l’intention d’en découdre, ils l’ont fait et peuvent se vanter d’avoir mis le feu avec leur black / death aussi rageur que mélodique.
Un bon tabassage en règle qui aura permis une bonne transition entre les précédents Lodz et les suivants Mercyless.
Ils ont fait le métier et ça allait très vite : très bon défoulement qui aura vu des secouage de têtes se déclencher un peu partout…

The Oath 14 (Copier)

Mercyless, justement…
Les vétérans Alsaciens rappellent qu’ils sont encore capables de donner une leçon de death metal à n’importe quel groupe.
Malgré un line up remanié pour le festival, le quatuor n’a rien perdu de sa cohésion et c’est tout naturellement que le groupe nous a une nouvelle fois distribué un catalogue de destruction entre les oreilles.
Mercyless nous a envoyé une belle bourrasque dans les oreilles et Max Otero, toujours aussi charismatique, prouve que malgré trente ans de carrière, il faudra encore compter sur son groupe en matière de death metal !
Et c’est tant mieux !!!

Mercyless 11 (Copier)

Coincé entre deux groupes de metal extrême, Now Or Never nous a fait un set du feu de Dieu !
Emmené par un des plus formidables chanteurs de heavy metal en France, l’ex-Nightmare Jo Amore, accompagné d’un bassiste sauteur qui confirme son talent déjà aperçu dans Exxcite et JC Jess, d’un guitariste ex-Pretty Maids et d’un batteur qui frappe ses futs comme si sa vie en dépendait, Now Or Never a su captiver une salle désormais presque pleine avec son set plein de maitrise et d’une bonne humeur communicative.
On restera scotchés sur la performance vocale d’un Jo Amore toujours au top et la complicité des musiciens, le tout résultant sur un set carré qu’on trouvera finalement trop court. Ils auraient joué trois heures qu’on en aurait encore redemandé…

Now Or Never 38 (Copier)

Même privé de bassiste pour des soucis à la douane, Necrowretch arrive à nous expédier un set absolument apocalyptique !
Du « putrid death metal », qu’ils disent.
Une chose est sure, c’est que, pendant une heure, on a eu un aperçu de ce que pouvait être l’apocalypse : c’est bien simple, ça part de partout. Ils m’avaient déjà impressionné au Hellfest, ils ont confirmé tout le bien que je pensais d’eux. Un chanteur / guitariste possédé, un deuxième gratteux assassin, un batteur épileptique auquel on se demande si on n’a pas greffé deux bras supplémentaires et c’est parti pour une heure de death / black metal raw au possible et très rapide.
Une des grosses baffes de la journée !

Necrowretch 42 (Copier)

Encore des vétérans de la scène thrash / death metal hexagonale, il est inutile de présenter No Return.
Définitivement, on peut affirmer qu’ils ont fait le meilleur choix en prenant Mick au poste de vocaliste et la cohésion entre tous les membres du groupe est telle qu’on se demande si ce n’est pas le même line up depuis les débuts de No Return.

No Return 14 (Copier)

Un set époustouflant, le chanteur – qui a eu à gérer l’organisation  du festival et son set avec le groupe, double performance – montrant qu’il est très à l’aise avec eux, et on s’en est pris plein les yeux et les oreilles pendant une grosse heure.
Un album est à venir : du coup, il nous tarde d’entendre le résultat !

No Return 22 (Copier)

J’avoue que je ne m’étais pas intéressé plus que ça à All For Nothing jusqu’à ce soir là, le hardcore n’étant pas le genre que j’affectionne le plus.
Encore une fois, j’aurais mieux fait : quelle énergie !

All For Nothing 22 (Copier)

Des musiciens qui sautent partout, une chanteuse aussi enragée que magnifique qui navigue sans cesse d’un côté à l’autre de la scène, une furie de tous les instants… All For Nothing nous a prouvé qu’on pouvait passer une heure en sa compagnie sans voir le temps passer.
Assurément une grosse surprise pour ma part, et un ravissement pour ceux qui connaissaient déjà !
Bref, du coup, je suis reparti avec du merch’ et la sensation d’être très intelligent dans la mesure où il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…

All For Nothing 01 (Copier)

Darkane, pour moi, c’est un peu à l’image de Soilwork : un groupe qui ne m’a jamais emballé en album mais qui m’a toujours éclaté en concert.
Ce n’est pas ce soir que la donne allait changer : ils ont été une nouvelle fois monstrueux !

Darkane 10 (Copier)
Ce groupe respire le thrash metal et, à chaque fois que je les vois en concert – quatre fois -, je repars avec un album en me disant que j’ai du mal écouter et au final, je range le CD pour ne pas le ressortir.
Je ne comprends pas !
Bref, ce soir là, c’était encore la boucherie de leur part et ils ont mis la barre très haut en attendant Onslaught !

Darkane 06 (Copier)

Eux, je les adore depuis plus de trente ans.
Dire que j’ai découvert ce groupe en 1985 parce que j’ai acheté « Power from Hell » sans écoute préalable, uniquement parce que je trouvais sa pochette fabuleuse.
Quand ils ont sorti « The force » l’année suivante, j’étais définitivement fan.
Même le (trop) décrié « In search of sanity » fait partie des albums que j’ai du le plus écouté dans ma vie, c’est dire !
Bref, autant dire qu’Onslaught, je les attendais avec impatience.

Onslaught 06 (Copier)

« The force« , justement : cinq titres sur les sept de l’album ont été joués ce soir là, mettant de côté « Contract in blood » et « Thrash till the death« … le temps alloué pour le set étant plus court que leurs shows habituels, et leur permettant de jouer quelques titres des autres albums.
On imagine le choix cornélien dès qu’il s’agit de composer une set list tant la discographie du groupe regorge de titres impitoyables, efficaces ou cultissimes (ou les trois).
Toujours est-il que ce que j’ai vu du set des anglais était on ne peut plus explosif : Onslaught est une machine de guerre, et puis c’est tout !
Une heure trente du matin, le groupe terminait un « Flame of the antichrist » que je n’aurais loupé pour rien au monde et c’est l’heure à laquelle j’ai du, frustré, repartir vers Grenoble : deux heures de route et début du taf à quatre heures du matin.
Autant dire que je n’étais pas frais au travail mais une telle débauche d’énergie entre treize heures et une heure trente valait le coup d’y venir.

Onslaught 07 (Copier)

 

Au delà des remerciements d’usage, et surtout chaleureux, qu’on peut adresser à Mick et son staff pour une telle soirée, on ne peut que joindre des félicitations : un festival magnifique, un accueil inoubliable, une professionnalisme de tous les instants à mentionner.
Il nous avait promis un superbe festival, Mick a tenu parole.
Encore merci et bravo !!!

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