Photo + Report : Mémé Migou

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Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’il y a ? (x2)
Y a un p’tit bar, le plus joli des p’tits bars, le p’tit bar derrière chez moi….

Voilà ce que Mémé aurait pu chanter en parcourant de sa p’tite voiture bleue près de 50 km jusqu’à ce p’tit bled qui répond au doux nom de Plouzévédé, dans le Finistère (en Bzh pour ceux qui ne connaissent pas leur géographie).
Dans le p’tit bled, y a des champs et une p’tite route sinueuse. Et au beau milieu de cette p’tite route sinueuse y a une maison. Et derrière la maison, y a un hangar. Et dans le hangar y a un bar. Et face au bar y a une p’tite scène.

Bah voilà ! Mémé et miss Gwen se sont retrouvées là, au beau milieu de cette belle assemblée de bikers. Car le lieu-dit Hard Bones, c’est le repère de cette asso éponyme de passionnés de 2 roues et de la bonne entente qui va bien avec.
On ne pouvait pas se tromper d’endroit, des barbus encapuchonnés (non, non, ce n’était pas une soirée Black Metal… il pleuvait comme vache qui pisse !) nous accueillaient pile à l’endroit où avait été placé le repère GPS. Vous avez vu comme elle est moderne, notre Mémé ?!
Dans le froid humide d’une soirée bretonne d’hiver, les gentils organisateurs de la soirée nous conviaient à pénétrer par le petit sas que formait une grille partiellement ouverte. Là, on tourne à droite et dans la haie, on avance via un petit passage aménagé jusqu’au champ voisin qui faisait office de parking. Ça, je dois dire qu’il n’y avait pas à se demander où se garer et si c’était secure. Nickel ! Ou presque…. Il fallait bien une petite péripétie pour pimenter la soirée. Mais ce sera pour la fin du récit (eh oui ! Il va te falloir lire ce live report jusqu’au bout ! )

Photo 1 Hard Bones public prêt

Le lieu est vachement sympa. Jouxtant la scène, se trouve une sorte de mini salon. Une mezzanine abritant des alcôves attire notre attention. Qu’est-ce qu’il y a là-haut ? Mémé n’a pas vraiment cherché à savoir. Elle préfère laisser son imagination aller bon train : des loges pour les artistes, des chambres pour les bikers de passage… ? Ou tout simplement des chiottes ? Allez savoir ! Cela n’a finalement pas beaucoup d’importance dans cette soirée, mais ça a le mérite de dresser un portrait de l’endroit et de l’ambiance qui y règne. D’ailleurs, sur un mur de côté (ou du fond, tout dépend d’où on se trouve), un écran géant passe quelques photos. « Oh ! Mais c’est Émile de Beyond The Styx, là, non ? » Bah oui… C’est bon, Mémé n’est pas tout à fait bigleuse !

Dans le public, on reconnaît quelques têtes : un papy du Léon en version presque solo, une Fée capteuse d’instants en des clichés bourrés d’énergie vive, d’autres gentils organisateurs de festival (en l’occurrence le Festival de La Mer, qui vient de dévoiler son affiche complète pour cet été). Mais aussi de belles rencontres (hello David !)… tiens… on dirait le chanteur de Hatch, là (en même temps, on est ici pour la release party de l’album Awakened de Hatch ! )
C’est joyeux, festif, sans prise de tête.
On est bien, là, hein Tintin !

Photo 2 AFTER THE END 11-3-23 (10)
Mais il est temps de passer aux choses sérieuses. After The End entre en scène. J’avoue… Mémé ne connaît absolument pas. Elle est prête à se laisse porter et transporter par la musique, tout en faisant chauffer son objectif.
Ils viennent de Lorient et offrent un EP 6 titres dont l’artwork magnifique est signé Above Chaos. C’est un mélange des genres qu’ils délivrent sur scène. Post Metal/Hard-Core mâtiné de Death… Jeux de lumières à faire pâlir d’envie bien des groupes, fumée, lights rouges (argllllll… la hantise des photographes… bien que cela puisse offrir une ambiance chaotique sur scène pour l’auditeur et c’est le principal).

Photo 3 AFTER THE END 11-3-23 (14)

Photo 4 ATE 11-3-23

«  Bons gros rythmes, bien lourds. C’est assez mélodique » – Sylvain.
Et il a bien raison, Sylvain After The End, une vraie claque pour Mémé. Non seulement c’est sacrément bien foutu, mais en plus ils énergisent la scène d’un show bien rodé. Les voilà à haranguer la foule qui peine à chauffer. Pas par manque de respect ou de j’en-foutisme. Non…. Plutôt par grande attention et une forme de révélation.
Sylvain poursuivra « C’est la Nème fois que je viens ici. Je suis agréablement surpris. C’est une bonne mise en jambe. Un groupe aussi plus Thrash. Ça me va bien aussi. J’écoute de tout. Du moment qu’il y a de la guitare saturée et de la batterie, ça me va. »

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Photo 6 AFTER THE END 11-3-23 (11)

Dans l’entre-scène, Mémé en profite pour papoter avec les uns, pendant que les autres se restaurent d’un rougail saucisses maison. Là, dans sa ligne de mire, il y a ValentineAliceMatthieu et Fabien, présents pour trois d’entre eux pour la première fois au Hard Bones Club… Voire même d’écouter un concert de Metal. En vrac, cela donne quelque chose du genre (oui, désolée, Mémé n’étant pas sténo, elle a eu du mal à prendre le tout en vol ) : « C’est la 1ère fois qu’on vient. La qualité du son, c’est juste super. L’ambiance, la déco, tout… On découvre car on connaît Raphaël, le bassiste de Hatch. Le 1er groupe ? Sympa ! La dernière chanson rentre bien dans la tête ! »

photo 7 HATCH 11-3-23 (1)

Et voilà donc Hatch qui fait son entrée. C’est une release party, ce soir ! Ils viennent de sortir un 10 titres, «Awakened » fin février (financé grâce au soutien financier du Festival de La Mer !). Un concept album qui raconte «  l’histoire d’un homme désorienté par son réveil dans une époque qui n’est pas la sienne… ». On est dans un Metalcore qui groove tout en envoyant des parpaings, qui arrache tout autant qu’il ose pousser la mélodie à force de voix claires.Photo 8 HATCH 11-3-23 (15)

Photo 9 HATCH 11-3-23 (9)

Si, en se collant à la scène pour shooter un set qui sera entièrement rouge et enfumé (re-arglllllll), le son souffre un peu, Hatch va réussir à prendre en otage le public et faire de lui sa marionnette. Il lui fera tout faire :
« C’était génial. Un peu d’inertie au début, mais tout y est passé. Circle pit, wall of death et même le Bélier, la spécialité du lieu ! », diront de concert Atome, le guitare lead et Raf, le bassiste aux mille visages (ou grimaces, ça fonctionne aussi).
La température de la salle est montée d’un cran et ça a fait du bien parce qu’il faut bien avouer que les deux petits chauffages parasols ont eu bien du mal à combattre le froid de cette nuit d’hiver pluvieux.
Y a pas à dire, ils ont la scène dans la peau, enfin dans les doigts. Dans le show quoi !

Photo 10 HATCH 11-3-23 (3)

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Ils auront à proposer quelques titres supplémentaires en guise de bis, tant la salle leur était acquise. L’énergie a eu beaucoup de mal à retomber !
« C’est la 2ème fois qu’on se produit ici. La première, c’était le 17 octobre. On est super bien accueilli ! », concluent Raf‘ et Atome.

Photo 12 Hard Bones public en furie

Voilà… il est temps de se quitter. Et quitte à parler de temps, autant vous raconter ce petit incident qui a bien failli nous faire rester sur place. Bon… d’accord. J’ai un peu beaucoup teasé pour vous faire lire jusqu’au bout ! A vrai dire, on a juste failli ne pas repartir, bloquées que nous étions à patiner dans la gadoue. D’ailleurs, il paraît que d’autres ont eu le même tour. Ce devait être prévu car « Le tracteur a bien fonctionné » ! Eh ouais… un tracteur… ça tracte ;)

Allez… au plaisir de vous retrouver !

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