Wreck-Defy – The World enslaved

Le 22 décembre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Matt Hanchuck – Guitares / Greg Christian – Basse / Greg ‘Wags’ Wagner – Chant / Dave O'Neal – Batterie. Guests : Doug Piercy – Guitares sur 9 / Nikolay Atanasov – Guitares sur 4 et 5 / Glen Drover – Guitares sur 2 / Henning Basse – Chant sur 11.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

1er décembre 2021

Label:

SubLevel Records (digital) / Doc Gator Records (vinyl + CD)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

 

Définitivement, ça ne chôme pas chez les thrashers Canadiens de Wreck-Defy !
Déjà avant l’apparition de ce virus qui nous a tous immobilisés pendant un sacré moment – et ça semble ne pas avoir de fin encore au jour d’aujourd’hui –, le quatuor nous avait envoyé la bagatelle de trois albums en autant d’années.
Et ce n’est pas les confinements et autres détestabletés liberticides qui auront mis à mal les capacités créatives des membres de Wreck-Defy, loin s’en faut.
En août dernier, ils nous ont gratifié d’un EP de quatre titres comportant quatre reprises de The Tragically Hip, Bryan Adams, Loverboy et Steppenwolf disponibles uniquement en digital – qu’on n’a hélas pas reçu à la rédaction de Soil Chronicles, et c’est quatre mois plus tard qu’arrive ce petit nouveau “The World enslaved”.
Bon, entre-temps, le line up a un rien changé : niveau batterie, David Allan O’Neal (Angerhead) déjà présent sur l’album “Remnants of pain” (2019) remplace Alex Marquez au CV impressionnant (Create a Kill, Excessive Bleeding, Solstice, Murder Suicide, ex-Wreckage, ex-Cephalic Carnage, ex-Demolition Hammer, ex-Dethroned, ex-Hellwitch, ex-Hypgnostic, ex-Malevolent Creation, ex-Thrash or Die, ex-Sargon, ex-Brutality, ex-Resurrection, ex-Antagonized, ex-Divine Empire, ex-The Mortuary Society, ex-Anger) et Greg ‘Wags’ Wagner (Breaking the Halo, H.A.T.E., Prophecy, Wags Metal Inc., ex-Concussion, ex-Public Outcry, Buzzkiller, Sinister Mind, ex-Archetype, ex-Breaker, ex-Shatter Messiah, ex-Twist of Fate, ex-British Steel, ex-Digital Nerve, ex-The Greg Wagner Project, ex-Vagner, ex-WagsRocks !) a repris le micro à la place de l’ex-Annihilator Aaron Randall.

On ne va pas se mentir : Wreck-Defy n’a rien perdu en qualité entre “Powers that be” et ce nouvel album, loin s’en faut.
Déjà, il restait beaucoup de riffs composes pour l’album précédent et la situation sanitaire, avec les impossibilités de voyager que l’on connait, avec pour conséquences de ne pouvoir tourner décemment, a amplifié tant le processus de création de nouveaux titres et l’exploitation de ces riffs déjà écrits.
C’est ainsi que ce nouvel et quatrième full length de Wreck-Defy s’inscrit directement dans la lignée du troisième : clairement, le groupe a repris les choses là où il les avait laissées en 2020.
Mieux que ça, il a pris le temps de travailler et peaufiner ces nouveaux titres.
Est-ce la raison pour laquelle les longueurs des dix chansons (on ne parle pas de la reprise de “Born to be wild” de Steppenwolf en fin d’album qui n’est qu’un bonus issu de l’EP précédent) oscillent entre 5’15 pour la plus courte et 7’20 pour la plus longue ?
Rien n’est moins sur !

En revanche, on ne peut qu’applaudir des deux mains cet album abouti, d’une richesse énorme, avec son lot de morceaux de bravoure, de passages rapides alternés avec des plus heavy et cette capacité de toujours nous coller du riff qui tue magnifié avec des couplets et refrains imparables.
Et en prime, il savent s’entourer : on a droit à quelques guests qui viennent nous coller des riffs et des soli de guitares pas piqués des vers.
C’est ainsi qu’on se retrouve avec Doug Piercy (Anvil Chorus, Blind Illusion, The Company, ex-Heathen) sur “Form of release”, Nikolay Atanasov (Agent Steel, Avenger’s Reign, Prophecy, ex-Tardus Mortem) sur “Crushing the coward” et “Tow the line” et Glen Drover (Hollentor, Walls Of Blood, ex-Eidolon, ex-King Diamond, ex-Megadeth, ex-Queensrÿche…) sur “Fashionably offended”.
Encore une fois, le groupe nous propose un thrash metal, old school comme il se doit malgré quelques touches de modernité, alambiqué, à la façon d’un Annihilator qui aurait croisé de près Agent Steel.
Et c’est ainsi qu’on trouve une belle alternance de passages furieusement thrash avec d’autres plus heavy et ce, toujours agrémentés de mélodies souvent somptueuses.

Et en guise de digestif sur la version CD, on a droit à la reprise de Steppenwolf avec Henning Basse (Hollentor, Hypnoside, Legions Of The Night, ex-Firewind, ex-Metalium…) au chant.

L’an dernier, j’avais conclus la chronique de “Powers that be” par un cinglant “Bref, une monstrueuse baffe, pleine de maturité, qui risque bien de faire office d’outsider pour la palme du meilleur album thrash metal de l’année.”, j’ai bien peur de devoir me répéter pour ce “The World enslaved” !!!

 

Tracklist :

1. Bring It All Down (5:51)
2. Fashionably Offended (5:31)
3. Obey (6:21)
4. Crushing the Coward (6:51)
5. Tow the Line (5:51)
6. I’d Share Your Grave (7:00)
7. Death by War (5:15)
8. Moment of Clarity (5:15)
9. Form of Release (7:20)
10. Kill the Pain (6:14)
11. Born to be Wild (reprise Steppenwolf) (bonus CD) (3:32)

 

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Chronique “Powers that be

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