White Wizzard – Over The Top

Le 14 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Wyatt "Screamin' Demon" Anderson - Vocals Jon Leon - Bass Chad Bryan - Guitar Giovanni Durst - Drums Erik Kluiber – Guitar

Style:

N.W.O.B.H.M

Date de sortie:

08 Février 2010

Label:

Earache Records

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak):
9 / 10

Chaque adorateur de la période bénie de la NWOBHM se souviendra avec bonheur de la sortie l’an dernier de la compilation « Heavy metal Killers » sur Earache, sur laquelle le label nous aura fait découvrir treize nouveaux groupes de petits djeunz reprenant le flambeau d’un heavy metal classique qu’on avait découvert à une époque où bon nombres des membres de ces groupes n’étaient pas encore nés.
Entre autres, quelques excellentes surprises comme Cauldron, Ram, Portrait, Cast Iron, Voltax, Alltheniko ou… White Wizzard.
Ces derniers, justement, viennent autant de Los Angeles que de sortir ce « Over the top » qui fleure bon les meilleures heures de la New Wave Of British Heavy Metal, reprenant, comme le dit le sticker de façon aussi alléchante – après tout, il faut bien que tout le monde vive – qu’objective, « l’esprit de 1979 avec la passion de 2009 ».
Un premier regard sur la pochette donne déjà l’idée de ce que l’album veut nous faire entendre : un cornu avec une veste et des bracelets comportant tellement de clous que son propriétaire a sûrement du enrichir le quincaillier d’à côté, avec en arrière plan une bad-girl tellement tatouée qu’on a l’impression qu’elle est encore habillée malgré sa nudité, tenant entre ses mains une Flying V, habituel cliché du genre ; tout se petit monde étant entouré de flammes.
Inutile de dire qu’on a affaire à tous les poncifs du genre, jusqu’au look des cinq membres du groupe. En clair, rafraîchissant pour tout amateur du côté old school du metal.

Et musicalement ?
C’est du bon, du très bon, certes très classique mais vraiment très bien foutu.
Earache nous avait déjà dégotté des perles telles que Cast Iron, Cauldron ou Portrait (pour ne citer que ceux-là), force est de constater qu’ils ont encore eu le nez creux avec la signature de White Wizzard.
Après deux EP (« White Wizzard » en 2008 et « High Speed GTO » dont le titre éponyme est sur la compilation « Heavy metal Killers » en 2009) et un single (« Over the top » en 2009 sur lequel se trouve déjà la cover de Cloven Hoof « Gates of Gehennah » présente en CD bonus sur ce nouvel album), ce quintet, formé en 2007, nous présente neuf titres fleurant bon la période du début des eighties des glorieux anciens tels Iron Maiden, Judas Priest, Angel Witch ou Diamond Head, influences avouées du groupe.
Le chanteur, fortement influencé par R.J.Dio, Geoff Tate et, excusez du peu, Rob Halford, fait un boulot incroyable sur chacun des titres de ce « Over the top », particulièrement flagrant sur « 40 deuces », présenté comme une version speedée de « Desert plains », titre de Judas Priest présent sur « Point of entry ». Si les influences sont très fortes, en aucun cas il ne s’agit de parodie ou de plagiat : le groupe a su donner à sa musique son propre style, avec une production actuelle qui met bien en valeur chacun des instruments et en avant la voix aiguë de Wyatt « Screamin’ Demon » Anderson.

L’album commence par un titre éponyme aussi énergique que très mélodique, à grand renfort de soli et de voix suraiguë et de refrain accrocheur, à l’image d’un « Live free or die » qui s’annonce d’ores et déjà comme un hymne en concert.
Dans son ensemble, l’album se veut véloce sans jamais être speed, comme l’a pu l’être un « Menace to society » de Lizzy Borden en son temps.
Le très long et épique « Iron Goddess of vengeance » se veut être un moment plus calme (quoique) que l’ensemble de l’album, tout en restant très heavy dans la veine de ce qu’a pu faire Iron Maiden dans ses titres les plus longs, à grand renfort de parties instrumentales et de soli bien sentis.
Quant au final « White wizzard », ses presque sept minutes clôturent à merveille un album qui laisse présager le meilleur pour une éventuelle offrande future.

Un album et un style proposé d’une telle qualité qui ont ouvert les portes à White Wizzard pour être à l’affiche d’une festival tel le Keep It True en Allemagne ou le Hammerfest en Angleterre.

Enorme !

Metalfreak

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