Wallop – Alps on Fire

Le 24 avril 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Stefan Fleischer - Basse / Stefan Arnold - Batterie / Andreas Lorz - Guitares / Mick Wega - Chant.

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

24 avril 2020

Label:

Pure Steel Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Le chiffre du jour : 31 ! Comme trente-et-un ans d’absence…

Le groupe d’Offenbach (Allemagne) s’est formé en 1983, a sorti une démo en 1984, un album en 1985 (“Metallic Alps” et sa pochette absolument abominable) puis une deuxième démo en 1986 avant de disparaître l’année suivante. Pour le moins, on croyait ce groupe définitivement mort et enterré. Je t’en foutrais : c’est sous l’impulsion de l’ex-Grave Digger (de 1996 à 2018 quand même) Stefan Arnold (également ex-Capricorn et ex-Grinder) que non seulement la formation renaît mais en plus avec son line up originel. Oui, trente-et-un ans plus tard !

Un EP de quatre titres sortira (« Alps on Fire« , quelle imagination !) avec “Running wild” et “Metallic Alps” qui étaient déjà présents sur l’album de 1985 et deux nouveaux titres “Wall of Sound” et “Fun for the Nun”. Ces quatre titres font aussi partie de la tracklist sur ce nouvel album.

Autant balayer de suite ce qu’on peut penser de la pochette : clairement, elle est aussi affreuse que celle de “Metallic Alps” (une constante chez Wallop, celle de l’EP l’est tout autant). Ça, c’est fait !

Musicalement, on ne va pas s’attendre à des miracles non plus : les treize titres proposés sont bien, sans plus, ça ne casse pas cinq pattes à un chamois et l’album ne dérangera pas les marmottes mettant du chocolat dans le papier d’aluminium. Le Heavy Metal de Wallop est tout ce qu’il y a de plus classique, ce que l’Allemagne nous sortait par camions entiers dans le milieu des années 80 : ça oscille entre le bon vieux Hard Rock, le Heavy Metal énergique et ça lorgne quelques fois vers le Speed. On retiendra surtout une véritable énergie (positive) d’un titre à l’autre. Du classique tout ce qu’il y a de prévisible en somme.

Les compositions sont bien foutues, l’esprit old school est respecté et on tape régulièrement du pied à l’écoute de ces cinquante minutes de musique et, surtout, on ne sombre pas dans l’ennui. En cela, le pari est réussi ! On sent malgré tout que les gaillards s’y connaissent en matière de Heavy Metal.

Bien sûr, on ne va pas chercher l’originalité et il y a fort à parier que si cet album était sorti en 1986, il aurait sans problème pu être rangé aux côtés des “Living in the Dark” (Atlain), “Time to fight” (Noisehunter), “Neutralized” (Talon) ou “Creating a Monster” (Gravestone) ; en 2020, il risque de n’intéresser que les plus nostalgiques du genre, ce qui ne serait pas justice par rapport au talent du groupe, d’autant moins que la pochette n’a absolument rien d’accrocheur.

On notera la reprise de Raven (“Crash, bang, wallop”) qui arrive à retranscrire la folie des Anglais, et quelques petits brûlots qui font du bien par là où il passent (“Idols die too”, “Metallic Alps” et son intro yodlante, “Monsters”, “Wall of Sound”, Metallize”…).

Après, on passe un bon moment. N’est-ce pas là l’essentiel ?

Tracklist :

1. Running wild (3:44)
2. Missing in Action (3:57)
3. Lack of Power (4:03)
4. Metallic Alps (4:07)
5. Reveal the Lies (4:28)
6. Monsters (3:00)
7. Stealthy World (4:33)
8. Idols die too (4:44)
9. 69 (4:05)
10. Fun for the Nun (3:34)
11. Metallize (3:05)
12. Crash, bang, wallop (reprise Raven) (3:04)
13. Wall of Sound (4:06)

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