Tormentor – Crown of Shame

Le 12 novembre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Max Seipke – Chant, Guitares lead
  • Thomas Wedemeyer – Batterie
  • Kevin Hauch – Guitares rythmiques
  • Christian Schomber – Basse

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

12 novembre 2021

Label:

Iron Shields Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Les revoilà, enfin !

Le groupe de Guben (Est de Berlin, sur la frontière polonaise) a peut être mis quatre ans à sortir un nouvel enregistrement mais cet EP valait la peine d’être attendu !

Actif depuis 2006, ce Tormentor là, perdu au milieu d’une vingtaine de groupes du même nom, avait sorti une démo “Lesson in Aggression” (2008) alors qu’ils n’étaient encore qu’adolescents, puis deux albums (“Violent World” en 2012 et “Morbid Realization” en 2017) bien ancrés dans un thrash metal tout ce qu’il y a de plus old school.

Quinze années plus tard, le quatuor, qui n’a pas changé de line up depuis maintenant dix ans, décide de s’engager sur une nouvelle voie en proposant, toujours du thrash metal certes, mais beaucoup plus travaillé, laissant de côté le côté agressif au profit de plus de mélodies, d’harmonies et d’ambiances, continuant l’évolution amorcée timidement sur l’album précédent.

Beaucoup plus sombre avec un effort tout particulier mis sur les ambiances, le groupe réussit à nous envoyer cinq compositions à dominante thrash metal mais pas que ! D’entrée, “Welcome to the depressive age” démarre tambour battant pour cinq minutes relativement intenses où chaque musicien sait se faire entendre : rythmique très soutenue, guitares incisives, riffs saccadés et un chant à la Mille Petrozza bien agressif. Du bon vieux thrash metal tout ce qu’il y a de plus classique, somme toute !

Mais c’est dès le second titre, “Crown of shame”, que les quatre musiciens nous montrent toute leur palette : intro mystérieuse qui monte crescendo, riffs saccadés mais sur un mid tempo assassin, une partie centrale instrumentale qui laisse la part belle aux guitaristes. Si on reste dans quelque chose d’assez traditionnel en matière de thrash metal, on sent que le groupe cherche à sortir des sentiers ultra banalisés du genre en alourdissant considérablement le propos. Et c’est ainsi que le plus court “Call to arms” montre tout le talent de composition du groupe avec des changements de rythmes à dé cervicaliser n’importe quelle nuque !

L’EP se termine sur deux longues compositions. Et là, on voit clairement que Tormentor a décidé de se la jouer plus sombre et mélancolique.

Si “Slaved to the core” est encore principalement dans une veine très thrash metal, avec alternance de passages lourds et rapides, avec toujours cette envie de mettre les guitaristes en valeur, on sent qu’avec “The burden and the grief”, ils ont décidé d’explorer cette voie plus en détail. Du haut de ses presque dix minutes, le titre se veut inquiétant, mystérieux, d’une lourdeur inhabituelle pour un groupe de thrash metal. A titre de comparaison, j’ai eu la sensation de me retrouver dans un titre du genre “Wake up screaming” des Canadiens d’Exciter (sur “Long live the loud”).

A aucun moment, Tormentor ne semble vouloir accélérer le tempo et a décidé clairement de rester sombre de la première à la dernière seconde, contrastant avec le reste de l’EP !

Cinq titres mais quand même une demi-heure : et il se dit que Tormentor a décidé de continuer dans cette voie, et que cet EP n’est qu’un apéritif en vue du prochain album. Hep hep, avant 2026, s’il-vous-plait !

Tracklist :

1. Welcome to the Depressive Age (5:27)
2. Crown of Shame (5:18)
3. Call to Arms (3:24)
4. Slaved to the Core (6:12)
5. The Burden and the Grief (9:35)

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