Thundermother – Road Fever

Le 17 octobre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Clare Cunningham : Chant
  • Filippa Nässil : Guitare lead
  • Giorgia Carteri : Guitare rythmique
  • Olivier Louis-Servais: Basse
  • Tilda Stenqvist : Batterie
 

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

4 Septembre 2015

Label:

Despotz Records

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Avertissement au lecteur : « hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère… » (C. Baudelaire), cette chronique contient des vrais morceaux de vannes sexistes ! Ces cascades verbales et textuelles seront réalisées par un professionnel avéré, n’essayez pas de les reproduire chez vous (surtout si vous êtes maqué et n’avez pas envie de vous prendre une baffe ou dormir sur la béquille)…

Alors, maintenant que vous êtes avertis… Entrons dans le vif du sujet (une manière assez évidente d’introduire un sujet par une vanne bien ambigüe quand on va parler d’un groupe de nanas)…

Thundermother, c’est de base un quintette de jolies suédoises – on commence tranquillou sur les clichés – de celles qui nous permettent de sortir de la sempiternelle gogodanceuse en cage lors des lives (deuxième allusion ambigüe) : seul le cuir reste le point commun. On se dit donc qu’une nana sait faire de la musique et pas simplement être jolie (pas taper… pas taper…)

A l’instar des Crucified Barbara, ces suédoises nous montrent qu’elles savent manier avec dextérité un manche (non… non… pas tout de suite les coups de fouet… enfin, celui en cuir, pas celui pour faire la pâtisserie, hein)  pour nous emmener dans leur Road Fever (leur 2ème album) qui, au-delà des photos de presse très réussies (hmmm…) nous pousse, musicalement, à les y suivre tant ça donne chaud. Et c’est chaud… Certes, ça ne révolutionnera pas la face du monde du Hard Rock (oui, c’est du hard rock… je vous l’avais pas dit ?… C’est ça que de s’appesantir à regarder des photos de jolies nanas, on en oublie l’essentiel), mais c’est efficace. On sent la porte ouverte par leurs ainées (et pas que pour virer leur plan d’un soir du plummard) au point d’y humer le parfum (de l’invisible) de fantômes de Joann Jett, Doro, Lita Ford, voire des Girlschool.

Niveau combo, on tombe dans tout ce qui est typiquement hard rock (chant saturé et énervé, guitare lead, guitare rythmique, basse, batterie), jusque même au choix des instruments (guitares Gibson SG et Explorer, basse Rickenbacker, cf. leur photo de couverture sur leur site).

Certes, ça ne révolutionnera rien… mais vous vous prendrez forcément à crier des « oh yeah yeaaah » en tapotant la rythmique de batterie sur n’importe quel support. Des morceaux catchy, courts (le plus long dure 4 minutes), un son granuleux. Dix morceaux tous autant brillants qu’une pile d’assiettes qui vient d’être lavée par une main féminine experte (hé… là, c’est pas moi, c’est la pub qui le sous-entend…) puisqu’on ne se prendra pas en jeter un seul (à la tronche de son futur ex-conjoint). On se met à table, à repasser – hu hu hu – le premier morceau en boucle, pas seulement parce que c’est une invitation tacite à la coquinerie, mais parce que « It’s just a tease » (juste pour titiller quoi), une sorte de mise en bouche (avec ou sans la langue, suédoise) à cet album qui va vous teaser avec des riffs tranchants, des soli aux racines bluesy vitales à tout bon hard rock, une rythmique de batterie binaire mais toujours carrée et groovy, une basse qui… qui… qu’on n’entend pas pour changer, et une chanteuse qui a de la niaque à revendre.

Eric Adams a envoyé ce cri déchirant, et pourtant si fondamental, en 1988 : « womaaaan, be myyy slaaaaave », appuyé par ses potes de Manowar… Je pense qu’icelui se contenterait de saluer ces demoiselles et apprécier en live, et pas que pour leur physique, car non, les filles, vous n’êtes pas seules : rejoignez la « Rock n’ roll Sisterhood », dernier titre de l’album, sororité avec Thundermother comme membres du CA.

Pour résumer, on peut se dire qu’on a là un album unisexe (quoi, je suis « pas objectif » ?) in da face qui ravira petits et grands, rebelles réacs de cour de lycée et nostalgiques du « bon vieux temps du Hard Rock, avec un grand H et un grand R, ma bonn’ dam’ », machistes avérés et féministes endurcies… A écouter sur le seuil d’un meeting des Chiennes de Garde, en lisant haut et fort cette chronique pour qu’on fustige publiquement l’impie qui a osé faire le cumul de toutes ces insanités (chroniques, bien sur)…

Mesdames, mesdemoiselles, je n’oserai pas insulter votre intelligence en ponctuant cette chronique d’un « j’décoooooonne ».

 

Tracklist :
1. It’s just a Tease (3:09)
2. FFWF (2:03)
3. Alright Alright (3:16)
4. Deal with the Devil (2:35)
5. Give me some Lights (2:55)
6. Roadkill (2:21)
Enemy (3:01)
8. Vagabond (3:49)
9. Thunder Machine (4:08)
10. Rock n’ roll Sisterhood (3:13)

Site officiel http://www.thundermother.com/ (y a une jolie photo live)
Facebookhttps://www.facebook.com/thundermother
Youtubehttps://www.youtube.com/user/thundermotherrocks
Bandcamp https://www.facebook.com/thundermother/app_178091127385

 

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