The Sword – Greetings from…

Le 25 septembre 2017 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • J. D. Cronise – chant, guitare
  • Kyle Shutt – guitare
  • Bryan Richie – basse
  • Santiago Vela III – batterie

Style:

Doom/Stoner

Date de sortie:

5 Mai 2017

Label:

Spinefarm Records

Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 6/10

J’avais découvert The Sword de façon fortuite au Hellfest il y a quelques années, et à l’époque j’avais trouvé ça plutôt intéressant. Et bien que ne faisant pas tout le temps dans la dentelle, le combo texan produisait un Doom mâtiné de Stoner de bon aloi, se contentant d’emprunter des gimmicks à Black Sabbath et à Led Zeppelin. J. D. Cronise et ses comparses n’étant toutefois pas dénués de talent, parvinrent à enregistrer durant la décennie écoulée une demie douzaine d’albums, de valeur assez inégale allant du très bon au médiocre.

Ce live reflétant un résumé, assez court, (seulement 42 minutes !) de la carrière des américains, il y a malheureusement pas mal d’oublis, la galette faisant la part belle aux derniers opus du combo, High Country étant le plus représenté avec pas moins de 4 titres, ceci laissant peu de place pour les autres (aucun extrait de Apocryphon, seulement un de l’excellentissime Age of Winter…)

C’est « Buzzards » qui ouvre les hostilités et, pour ceux qui ne connaitraient pas The Sword, tout est indiqué ici. Tout ce qui fait la force (riff envoutant et monolithique) et la faiblesse (fuzz à outrance…) est ici présent. La voix éraillée de Cronise, semblant sortie de toute une tripotée de formations 70’ fait bien le boulot, collant parfaitement au Desert Rock des texans, même si sur le monotone et longuet « The Chronomancer » elle semble s’essouffler quelque peu. Fort heureusement, la guitare de Kyle Shutt, bluesy à souhait, vient à point pour rehausser un peu l’ensemble. « Maiden, Mother and Crone » et ses faux airs de « War Pigs » nous ramène vers des contrées très Sabbathiennes, prouvant que le quatuor sait sortir de temps à autre des sentiers battus. Retour aux fondamentaux, « Tears like Diamonds » renoue avec le stoner/doom ; exécuté avec maitrise, il semble tout de même manquer un peu de passion, comme si la machine s’était subitement mise en pilotage automatique… Dommage… Pas de surprises notoires non plus dans un « Mist and Shadow » déroulé lentement, avec sa petite improvisation guitare, histoire de rallonger le tout : sympa, mais sans plus. Seule surprise de ce live, l’incongru instrumental « Argatha » et ses bruitages étranges, servant à annoncer l’énergique « Tres Brujas » (clin d’œil à ZZtop ?). Classique également chez The Sword, la reprise d’un vieux standard du blues : ici, « John the Revelator » de Blind Willie Johnson nous ramène encore une fois à la grande époque des 70’ quand sévissait les Mountain, Montrose et autres Rory Gallager. Pour finir sur une bonne note, The Sword aura la bonne idée d’aller chercher le meilleur extrait de son premier album, Age of Winter, à savoir « The horned Goddess », stoner pur et dur !

Au final, cet enregistrement live obtient la moyenne, mais souffre de défauts qu’un groupe de cette trempe devrait éviter. Comme je l’ai fait remarquer plus haut, ça manque un peu de passion, le choix des morceaux n’est pas tout le temps judicieux. Pour le reste, si vous êtes un adepte du genre, vous saurez faire la part des choses et apprécierez ce qui doit l’être. Je vous laisse juge !

Tracklist :

1. Buzzards
2. The Chronomancer I: Hubris
3. Maiden, Mother & Crone
4. Tears like Diamonds
5. Mist and Shadow
6. Agartha
7. Tres Brujas
8. John the Revelator (Blind Willie Johnson cover)
9. The horned Goddess

Site officiel : http://theswordofficial.com/
Facebook : https://www.facebook.com/theswordofdoom
Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=RXzR_y-Wark

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