The Raven Age – Darkness will rise

Le 16 mars 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Michael Burrough : Chant • Dan Wright : Guitare • George Harris : Guitare • Matt Cox : Basse • Jai Patel : Batterie

Style:

Metals (officiellement Metalcore)

Date de sortie:

17 Mars 2017

Label:

BMG Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

 

Ah, enfin un album qui me parle un peu ces derniers temps. En lisant la suite, vous me direz : « pas étonnant » (et de fait, je pense qu’il pourra vous capter l’oreille à défaut de vous captiver) mais, bon, c’est déjà ça. Allez, hop, session de Darkness will rise par The Raven Age.

Ce quintette londonien existe depuis 2009 et sort donc son premier album, après un EP (un peu plus brutal que cet album) en 2014. Page people : cette fois-ci, ce n’est pas de la fille, Lauren Harris, dont on va parler mais du fils de Steve Harris – est-il besoin de redire que c’est le bassiste fondateur du plus grand groupe de Metal ever ? (je dis ce que je veux, c’est moi qui chronique) –, Georges, qui y officie en temps que guitariste. On s’en fout ? Oui, totalement, ça ne change pas trop grand-chose au résultat… Enfin, si, peut-être un peu, parce que la production est comme la première Clio : « elle a tout d’une grande » (possiblement un lien de cause à effet : les relations, ça peut aider). Au niveau musical, ça m’a forcément titillé puisqu’on se trouve à la croisée d’In Flames (son Sweddeath mélodique digne d’éloges jusqu’à A Sense of Purpose), Trivium (son Modern Thrash digne d’éloges jusqu’à In Waves) et Breaking Benjamin (son… je-sais-pas-quoi avec des cadences picardes jusqu’à… jusqu’à tout le temps), dans un mélange qui tient le coup. Pourtant le groupe porte une étiquette metalcore, style que je n’ai retrouvé pour ainsi dire que dans un breakdown furtif – et j’avoue ne pas voir trop compris ce qu’il foutait là – sur la fin de « Winds of Change » (rien à voir avec le tube de Scorpions sorti à l’époque où « on écrit sur les murs » n’avait plus lieu d’être à Berlin), et quasi même pas dans la voix.

Revenons à ce mélange de références, parce que c’est aussi là qu’est le problème : quand on connait franchement bien les discographies respectives des groupes ci-dessus énoncés, on a tendance à prévoir assez facilement la construction des riffs, les enchainements voire même les lignes mélodiques… Donc d’aucuns diront : « sous le soleil, rien de neuf »… Indeed ! Mais ça en fait malgré tout un album franchement efficace.

Passons au négatif : la voix. Si elle est loin d’être naze, j’avoue avoir du mal à accrocher au timbre de Michael Burrough. D’autres ont du mal avec celui de Matt Heafy, hein… Ça n’entrave en rien la qualité du rendu. Autre point, dans ce flot de violence maitrisée (peut-être un peu trop au niveau des guitares qui semblent en retrait de quelques décibels), la section rythmique, toute aidée d’une mélodicité bienvenue (typique des trois groupes-référence), est agressive ce qu’il faut, ce qui fonctionne parfaitement quand le morceau est agressif : que demander de plus qu’une combinaison « kick pointu de monsieur Patel (qui n’a semble-t-il pas un cerveau de poule… « C’était pour dire rien du tout ») + basse de monsieur Cox (rien à voir, je suppose, avec Karl, zéro lien) qui claque » pour donner de la patate à un morceau… Oui en effet, mais quand on est sur des arpèges de guitare en son clair, peut-être que le slap n’est pas vraiment LA bonne idée…
Dernier point (et après, je vous laisse tranquilles, vous pourrez aller l’écouter paisiblement, ou pas) : si l’on n’a pas le temps de s’ennuyer ou de se lasser… L’album est long… très long… Les morceaux durant en moyenne six minutes, ça fait quand même 13×6 minutes. A la limite, il aurait peut-être mieux valu garder des pistes pour un prochain album et terminer celui-ci par le dernier morceau, « Behind the Mask », qui le clôture très bien, pour éviter de donner l’impression de structures redondantes à base d’intro en son clair enchainée sur un beat de Modern Thrash.

C’est un bon premier coup d’essai, presque un sans-faute, catchy et varié, avec ses petits défauts, mais qui vaut le coup d’oreille (en tous cas, il a secoué la mienne). Petit coup de cœur du moment.

A écouter après avoir rendu un hommage vibrant et nécessaire aux pères du Metal ! Hallowed be Their name ! (et toc !)

 

Tracklist:

1. Darkness will rise (1:15)
2. Promised Land (6:15)
3. Age of the Raven (5:38)
4. The Death March (4:52)
5. Salem’s Fate (7:24)
6. The merciful One (5:14)
7. Eye among the Blind (6:07)
8. Winds of Change (6:17)
9. Trapped within the Shadows (6:56)
10. My Revenge (6:02)
11. The dying Embers of Life (5:38)
12. Angel in Disgrace (5:31)
13. Behind the Mask (8:15)

 

Facebook: https://www.facebook.com/TheRavenAge
Site officiel: http://theravenage.org/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/1Ia5iTYHMBsMQfi7Fbcbuw
Youtube: https://www.youtube.com/user/theravenage

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