Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6/10

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le parcours artistique de The Lion’s Daughter est atypique. J’avais découvert la formation américaine en en 2016 avec leur deuxième album « Existence Is Horror » et j’avais alors été assez impressionné par la violence de leur post sludge, devinant déjà que le groupe n’en était qu’à ses balbutiements. Un contre-pied avait été pris dès l’album suivant « Future Cult« , tant musicalement qu’esthétiquement, mais j’avais néanmoins adoré ce virage davantage orienté sur les claviers.

En revanche, « Skin Show » me laisse perplexe. En effet, je lui trouve tous les travers que j’ai tendance à reprocher en général aux groupes de « core » actuels : baisse de la violence, accroissement des passages en chant clair, recentrage sur un gros metal indus assez banal, je ne reconnais à aucun moment la musique qui m’avait tant séduit.

Du côté de l’esthétique, il n’y a rien à dire. De puis le début de The Lion’s Daughter soigne son imagerie, ses pochettes, ses clips. Mais de là à me dire que les compositions me font parfois penser à ce que faisaient les français de Division Alpha au début des années 2000, il y a un monde que je n’étais pas prêt de franchir. Et pourtant…

Me concernant, je passe complètement à côté de cette nouvelle mutation, que je ne m’explique d’ailleurs pas.

Tracklist :

1. Become the Night (04:25)
2. Curtains (04:16)
3. Neon Teeth (04:18)
4. Dead in Dreams (03:30)
5. Werewolf Hospital (03:21)
6. Sex Trap (04:06)
7. Snakeface (04:07)
8. All Hell Is Mine (03:54)
9. Skin Show (04:01)
10. The Chemist (06:05)

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