Terravore – Vortex of Perishment

Le 14 janvier 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Kalin Bachvarov - Basse, Chant / Trendafil Trendafilov - Batterie / Ivan Lazarov - Guitares, Choeurs / Boiko Nikolaev - Guitares, Choeurs.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

27 novembre 2020

Label:

Punishment 18 Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Il faut que je vous avoue un truc : j’ai une petite tendresse pour le label Punishment 18 Records, ne serait-ce que parce que la plupart des groupes de son catalogue sont ma came.
Le thrash metal, principalement dans sa veine la plus old school, est – et c’est ce que je me tue à expliquer à longueur de chronique du genre – ma came ! C’est comme ça et pas autrement : ça fait depuis 1984 que ça dure, ce n’est pas près de se terminer contrairement à ce que des observateurs très perspicaces et surtout très psychologues ont été capable de me sortir lors de mon adolescence. Bref, à chaque Hellfest, je fais une visite au stand du label et ma carte bleue a une sévère tendance à chauffer très fort après mes achats là-bas !

Et dans l’optique d’un prochain festival de cet acabit en juin 2021, il n’y a pas de raison que ma visite traditionnelle soit zappée, d’autant que le label nous a trouvé quelques sorties pas dégueulasses que tout thrasher logique et responsable se doit d’acquérir (Mythoman, tu peux d’ores et déjà passer à la chronique suivante, celle-ci ne te concerne donc pas par voie de conséquence).

Prenez les bulgares de Terravore : l’air de rien, je les avais découverts avec leur premier album de 2017 (Unforeseen Consequences) acheté dans les conditions décrites ci-dessus et son écoute avait accompagné tout un tas de kilomètres lors du trajet retour Clisson – Grenoble !
Il me faut bien l’avouer, je repars rarement d’un festival de ce genre sans avoir acheté une vingtaine de CD que je me dévore sur le trajet du retour et celui-ci avait largement contribué au fait que nombreux ont été ceux que j’ai écoutés après mon arrive en Isère ! Pas de quoi en faire un yaourt, mais ces Bulgares ont prouvé avec cet album que leur musique n’était pas du petit lait !

Bon, entre temps, le groupe a sorti en 2019 un split avec leurs compatriotes thrashers de Many More (Mental amputation) sur lequel ils se fendent d’une bonne reprise de Sadus (“Certain death”, du premier album Illusions de 1988), puis un EP quatre titres (We Came to Destroy), encore avec une reprise de Demolition Hammer (“44 caliber brain surgery” de Tortured Existence en 1990), puis une demo trois titres sobrement intitulée II mais ça, c’est parce qu’il s’agit de leur deuxième. Les plus observateurs noteront que les trois titres “Poltergeist”, “Vespa Crabro” et “Journey to the end of Time” sont présents sur ce nouvel album Vortex of Perishment ! Faut pas gâcher !

Et s’il y a une chose qui est très nette entre l’album de 2017 et celui-ci, ce sont les progrès !
Déjà qu’Unforeseen Consequences n’était pas piqué des vers, celui-là est une véritable baston de neuf titres totalement implacables. Même le court instrumental “Rupture” est empli d’une furie sous-jacente qui ne demande qu’à exploser. Les guitares sont monstrueuses : le fait que le groupe soit passé en mode “deux gratteux” avec l’arrivée de Boiko Nikolaev entre les deux albums y est pour quelque chose ! Le son de Terravore y a clairement gagné en brutalité.

Et puis, il faut le reconnaitre, tourner avec des pointures comme KreatorSuicidal Angels ou Chronosphere, quand on a déjà des influences à chercher chez Demolition HammerSlayerSepultura ou même Coroner, ça aide à composer des titres qui allient agressivité et technique !

Et en plus, avec ce chant qui donne l’impression d’un Mille Petrozza survolté s’acoquinant avec Paul Martin Missy (Protector), les titres sont empreints d’une rage assez remarquable : et les chœurs qui appuient le chant sur les refrains sont juste impitoyables.
Et du coup, chaque titre est un véritable petit brûlot que tout thrasher accompagnera d’un féroce headbanging au milieu de sa salle à manger… Je voudrais bien être une petite souris pour assister au spectacle, juste pour rire !

Toujours est-il que le quatuor de Varna balance son poison hyper violent à grands coups de riffs dévastateurs, évidemment saccadés, avec un soin particulier apportés aux solos et aux effets.
Tout ici est fait pour que l’auditeur se prenne un maximum de décibels sur des rythmiques pas excessivement speed mais la maîtrise instrumentale des musiciens est telle qu’il sera tenu en haleine pendant 47 minutes chrono !
Que les titres durent deux, quatre, cinq, six voire huit minutes, ils sont attaqués avec la même férocité et envie d’en découdre.

Bref, une belle tuerie à s’envoyer non stop dans les oreilles…

Tracklist :

1. Poltergeist (6:28)
2. Vespa Crabro (5:17)
3. Carnal Beast (6:22)
4. Rupture (instrumental) (1:43)
5. Decapitating Lead (5:23)
6. Army of Rancors (2:56)
7. Fatal Desire (6:21)
8. Nuclear Dawn (4:49)
9. Journey to the End of Time (8:34)

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