Reece – Universal Language

Le 25 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Chant : David Reece Guitares : Andy Susemihl Basse : Jochen Fünders Batterie : Stefan Schwarzmann

Style:

Hard rock mélodique

Date de sortie:

28 aout 2009

Label:

Metal Heaven

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
8 / 10

En cette fin de période estivale, la canicule hexagonale s’estompe… Alors si vous craignez ne pas avoir d’été indien, comme souvent dans nos contrées tempérées, et que les envies de soleil et d’aventure perdurent en vous, ce premier opus plus ou moins « solo » délivré par David Reece devrait contribuer et pouvoir vous conforter dans vos besoins épicuriens. Prenez vous un billet d’avion pour la cote Est des Usa, et « Hey ho let’s go » comme vous l’aurait chanté le regretté Jeffrey Ross Hyman

Une fois arrivé chez l’ « Uncle Sam » , louez vous une Thunderbird rouge, calez les lunettes de soleil, affichez vos tatouages, embarquez une glacière de canettes de bière, sortez vous une cigarette de la marque légendaire aux parements rouges et blancs, et asseyez à la place du mort la jolie bimbo blonde aux poumons siliconés que vous n’aurez pas manqué d’attirer vu votre charme et vos pectoraux saillants et halés. Faites crisser les pneus sur l’asphalte afin de dégager un beau nuage de gomme, poussez le volume sur la sono de la T-Bird, et en avant plein Est sur la route 66, direction Houston ou le Texas profond…

Pourquoi planter un tel décor pour dépeindre cet « Universal Language », devez vous vous demander ? Tout simplement car cet album surfe sur une dualité entre un Hard rock incisif à la ZZ top, et un Rock plus conventionnel à la Huey Lewis and the News. Le nappage des compositions délivrées nous mettrait même à l’esprit Molly Hatchet tant certaines connotations telles la chaleur du son, la suavité, les soli en dégoulinés joliment ciselés… nous inspirent un arrière gout de Rock sudiste. L’attelage entre le presque quinqua du Montana et ses compères teutons accouche d’une galette tiraillée entre le ressenti profondément Heavy metal des zikos entourant David Reece et auxquels on ne peut pas demander raisonnablement et totalement de faire dans un south rock sudiste acidulé quand on connait leur passé musical d’une part.
Et de l’autre une facette plus soft et moins artillerie lourde pour l’ex Bangala Choir, qui malgré tout ne l’oublions pas à officié sur le « Eat The Heat » d’Accept en 1989 en remplacement d’un certain Udo Dirkschneider. On ne peut donc garder sous silence l’expérience musicale du line up entourant le « bronco » Reece tant ce passé tend à expliciter les caractéristiques de la track list proposée : Stefan Schwarzmann derrière les futs, soit un ex Accept / Helloween / Krokus / Running Wild / U.D.O. Jochen Fünders, ex Holy Moses, à la basse; et enfin le guitariste Andy Susemihl, ex U.D.O lui aussi, avec qui notre frontman partagera l’écriture de son premier album. Le vécu individuel du combo est donc plus teinté Heavy qu’AOR ; et cette impression de double tranchant entre hard rock carré puissant et rock plus soft sera mise en parfaite osmose par le fil rouge choisi et résolument et purement « mélodique ».

Le « Before I die » inaugural sera le coup de maitre de l’album, digne des barbus ricains ZZ Top, et dans la veine saignante des « Ten Foot Pole » où « Tube snake Boogie » sortant de « La grange ». Un tempo syncopé, un riff saccadé et accrocheur, un refrain entètant, une ligne de basse bien sourde et un solo de 6 cordes bien dans la lignée « American hard rock dream ». Un véritable hymne poussant à un headbanging ralenti de Cowboy sortant du Saloon après quelques whiskies de trop… « Fantasy Man » sera quand à lui, la référence à la tendance opposée par son coté aérien, tout comme un « We Were Alive » oscillant entre du Foreigner et du Jean Beauvoir. Même le « Queen of my Dreams », sempiternelle ballade acoustique à laquelle on ne peut déroger ne dénotera pas dans une tracklist foncièrement réussie quoique n’atteignant pas la mesure de la perle en intro…

Au final, un premier jet bien appréciable pour David Reece dont l’ « Universal Language » s’affiche dans une ligne similaire au « Dirty Games » où il vient d’officier sur le « Voices Of Rock II , High And Mighty » de Chris Lausmann et Michael Voss. Une réussite certaine et dans laquelle on ne peut s’empêcher en outre de tirer un coup de chapeau à la production, sur mesure et atteignant la perfection. Car, même si de nos jours rares sont les albums à ne pas « sonner », celui-ci pourrait être une référence du genre tant l’équilibre choisi se calque à merveille à l’esprit des compos.

Site internet : http://www.reece-rocks.com
Myspace :

MetalPsychoKiller

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