Redshark – Digital race

Le 25 mai 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Philip Graves – Guitares / Mark Striker – Batterie / Javier Bono – Guitares, Claviers / Chris Carrest – Basse / Pau Correas – Chant. Guests : LG Valeta – Guitare espagnole sur 9 / Alis Demonized – Piano sur 9 / Jaume Perna – Guitares sur 6.

Style:

Speed metal

Date de sortie:

25 mars 2022

Label:

Listenable Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

 

Quand on parle de Barcelone, il n’y a pas que la Sagrada Familia, le Camp Nou, le Parc Güell ou même le bar metal Hell Awaits, il y a aussi quelques groupes à s’écouter comme Redshark, formé en 2012 et déjà fort de deux EP (Rain of destruction en 2016 et Evil realm en 2019).

Et la surprise, elle est belle !
Redshark évolue dans un speed metal qui flirte avec les frontières du thrash metal et sa musique fourmille d’une foultitude d’influences à chercher tant dans la NWOBHM que chez les groupes de speed metal des années 80. On en reconnait tour à tour provenant du Metal Church des deux premiers albums, de l’Anthrax de Fistful of metal, de l’Exciter de Heavy metal maniac, du Hellowwen de Walls of Jericho, de l’Agent Steel des débuts et même de Judas Priest.
C’est avec dix titres percutants, bien racé, que le quintet Catalan nous fait revivre un passé pas si révolu que ça au moyen de compositions souvent rapides, au chant aigu à croiser entre Neil Turbin (ex-Anthrax) et John Cyriis (Agent Steel).
Quelque part, l’univers et l’ambiance générale de Digital race fait certes parfois penser aux Belges de Bütcher, et lorsqu’on sait que le guitariste Philip Graves et le bassiste Chris Carrest font partie des speed / black metalleux d’Inverted Cross, on comprend que la formation n’a pas vraiment de leçons de speed metal à recevoir.
Mais l’écoute de cette petite pépite fait aussi penser au “In death we trust” de leurs compatriotes Madrilènes d’In Vain.

Clairement, cet album est un festival de bons riffs, catchy, aux refrains imparables et à l’attitude old school assumée. Le groupe nous pousse même le vice de nous coller un interlude instrumental aux synthés un rien dissonants du genre qu’on n’a plus entendu depuis l’intro de “Just like something from Hell” de Tank sur “This means war”. C’est dire !
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là : en avant dernière position se trouve une ballade (“Pallid hands”) digne des “Beyond the realms of death” (Judas Priest) ou “The omen” (Lääz Rockit), preuve du talent de composition du quintet.

Bref, fortement recommandé à tous ceux qui ont un peu de folie entre les oreilles !

 

Tracklist :

1. The Drill State (3:48)
2. Never Too Late (3:06)
3. Digital Race (4:25)
4. Arrival (0:58)
5. Mars Recall (3:46)
6. Kill Your Idol (4:25)
7. The Death Rides (3:25)
8. Burning Angels (4:56)
9. Pallid Hands (4:12)
10. I’m Falling (5:48)

 

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