Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

 
Quatre albums, dont deux pour la seule année 2014, en à peine trois ans d’existence : Ormenos a des choses à nous dire. Et pour ce faire, il nous fait passer ses messages de la plus belle des manières à travers le Black Métal froid et cruel de sa formation, Pure, gravée dans l’esprit noir du début des 90’s.

 
L’homme-orchestre contribuant au célèbre Borgne, la fierté suisse, on l’imagine mal proposer un truc médiocre, ce « J’aurais dû » intégralement chanté en français étant, de ce que j’ai pu écouter jusqu’alors, l’un des meilleurs disques de pur Black du moment. Figé dans le temps, m’évoquant parfois l’excellence de Nehëmah, parfaitement fidèle aux racines du genre, chaque instrument est joué dans les règles de l’art : des blasts au chant en passant pas la simplicité lumineuse de la production ou encore la pochette enneigée.

J’en viens presque à regretter que l’album sorte en plein été tant il est fait pour accompagner les tristes soirées d’hiver, venteuses et glaciales mais je suis surtout rassuré d’entendre qu’il existe des formations qui ne succombent pas à l’appel du Post et qui conservent bravement la flamme d’un genre toujours aussi grandiose lorsqu’il est pratiqué à un tel niveau d’inspiration. Superbe.

Tracklist :

01 : Anonyme et sans visage
02 : Je tuerais le monde pour ta lumière
03 : Le silence mortel
04 : Le jour où je suis mort
05 : J’aurais dû
06 : Solitude

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Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=oCTaVaR0BU8