Powerwolf – Lupus Dei

Le 19 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Attila Dorn - Vocals Charles Greywolf - Bass & Rythm Guitar Falk Maria Schlegel - Organ Stéfane Funèbre - Drums Matthew Greywolf - Lead & Rythm Guitar

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

04 mai 2007

Label:

Metal Blade

Voilà un album dont on n’attendait pas vraiment grand-chose. Surtout qu’on ne peut pas dire que « Return in Bloodred » (2005), le premier album du groupe, avait marqué les esprits. Le combo allemand nous revient donc avec un nouvel album « Lupus Dei », bien décidé à faire découvrir au plus grand nombre son heavy metal horrifique.

Le premier titre est en fait une courte intro dans l’esprit d’une B.O. de film d’épouvante. Dès la deuxième piste, un constat s’impose : le son est énorme (merci Fredrik Nordström). A défaut d’être originale, la musique de Powerwolf est parfaitement produite et interprétée. On se prend vite au jeu. Les guitares sont incisives, les riffs accrocheurs et les refrains immédiatement mémorisables comme le démontre « We Take It From The Living ». Ajoutez à cela un coté horrifique franchement bien foutu (orgues d’église macabres, loups hurlant à la mort) et vous obtenez un disque pour le moins distrayant. Et si en plus on vous dit que le chanteur de la bande, Attila Dorn, a tout d’une pointure du genre, vous êtes presque obligé de courir acheter « Lupus Dei ». En effet, le vocaliste de Powerwolf revendique une formation classique et cela s’entend notamment sur le très bon « When The Moon Shines Red » où il alterne allègrement entre un chant heavy maîtrisé (parfois assez proche de celui de Hansi Kürsch de Blind Guardian) et un chant de ténor puissant. De quoi réveiller l’âme de loup garou qui sommeille en vous. Car oui, les membres de Powerwolf se définissent comme étant des loups (!). Gageons que tout ceci n’est pas à prendre au premier degré. Notons que Fredrik Nordström, le producteur de l’album, est également guitariste de Dream Evil, un groupe de heavy qui utilise de manière parodique les clichés du metal. On est donc en droit de penser que Powerwolf s’est inspiré de Dream Evil pour nous pondre des titres tels que « Vampires Don´t Die » ou encore « Tiger of Sabrod » où est reprise la fameuse phrase « the eyes of the tiger » de Survivor. Le combo allemand s’est également inspiré du film « Massacre à la tronçonneuse » sur « Behind The Leathermask ». On pourra également déceler chez Powerwolf l’influence d’Iron Maiden notamment sur « In Blood We Trust ».

Cependant, Lupus Dei est un album parfaitement cohérent et disons le, vraiment plaisant. Les tempos sont variés, ce qui empêche l’auditeur de s’ennuyer. Les titres de cet opus devraient faire un carton lors des festivals européens grâce aux chœurs virils qui agrémentent les refrains.
L’album s’achève par le morceau éponyme de l’album. Cloches lugubres et orgues d’église sont de sortie. Attila chante en latin ce qui donne un côté religieux à l’ensemble. A ce propos, certaines parties on été enregistrées dans une église médiévale. La tempête gronde, il est temps de rentrer.

Lupus Dei s’avère être une très bonne surprise et devrait permettre à Powerwolf de se faire connaître un peu plus. C’est du moins ce qu’on leur souhaite tant cet album est jouissif. Aouuuuh !!

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