Postvorta – Porrima

Le 7 mars 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Andrea Fioravanti - Guitares, Claviers / Nicola Dona' - Chant, Guitares / Raffaele Marra - Basse / Dario Foschini - Guitares / Mohammed Ashraf - Claviers, guitares / Matteo Borzini - Batterie. Guests : Francesco Bucci - Trombone sur 1 / Francesca Grol - Chant sur 3 / Alberto Casadei - Spoken Word sur 5.

Style:

Post Doom Metal

Date de sortie:

20 février 2020

Label:

Sludgelord Records / 22 Dicembre Records

Note du SoilChroniqueur (Le Révérend) : 8,5/10

Cinq titres pour quatre-vingt-six minutes, le nouvel opus des Italiens de Postvorta n’est pas un disque qui se découvre à la première écoute. Pourtant, la longueur des morceaux ne doit pas faire peur tant Porrima multiplie les ambiances, parcourt des univers et immerge l’auditeur. Son post-metal oscille entre IsisNeurosis et Cult Of Luna, avec dans ses mélodies une intention très cinématographique. Mais cela ferait réducteur de voir le groupe juste comme une réplique transalpine de ces grands anciens.

Depuis plus de dix ans, le sextuor, tout en ne cachant pas l’influence de sa musique, a toujours tracé son propre sillon. Et Porrima, dernier opus de la trilogie sur la conception, marque un peu plus son émancipation.

Centré sur les cinq étapes du deuil, il est un long voyage, passant d’une fureur abrupte à un quasi-silence, nimbé dans une brume crépusculaire. Le sextuor parvient a gardé tout cela cohérent, musique et émotion s’entrelacent, plongeant l’auditeur dans une atmosphère tourmentée où la puissance ne vient pas de la seule force brute. « Vasa praevia Dispassion » tout du long de ses vingt minutes, est le parfait exemple de ce flux et reflux. Sludge brutal, voix grondante, passages post-rock, ambiant, nappes de guitares où la furie gronde la mélancolie. On se laisse emporter, submergé, part tout ce propos de notes imagées… Mais Porrima n’est pas tel ou tel morceau, il est une entité, ne pouvant être disséqué part petits bouts. Le propos est ici immense, universel, personnel, tant la richesse des compositions est dense.

Posvorta nous surprend part la simplicité de pouvoir nous faire d’absorber une musique si complexe, l’amplitude de marier la férocité avec cette fragilité ! Et tout cela sans grandiloquence, sans longueurs exagérées, même si on se dit part moment, qu’ils auraient pu faire plus court… Mais il y aurait alors forcement manqué toute cette richesse contenue dans les compositions, où chaque note tisse une émotion.

Porrima n’est pas forcément un disque facile a aborder. Il faut laisser cette musique déborder notre subconscient, ne pas avoir peur de s’y perdre. Postvorta finit sa trilogie de manière assez magnifique, avec une réalisation sachant combiner puissance et légèreté avec une cohérence magistrale.

Tracklist :

1. Epithelium Copia (16:21)
2. Vasa Praevia Dispassion (20:47)
3. Decidua Trauma Catharsis (11:13)
4. March Dysthymia (14:41)
5. Aldehyde Framework (23:09)

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