Neon Angel – Neon light district

Le 8 septembre 2020 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Johanna Eteläkari – Chant
  • Tuomas Saari – Guitares
  • Juho Savikurki – Claviers
  • Tomas Kurki – Basse
  • Johannes Lahti – Batterie

Style:

Hard rock

Date de sortie:

08 septembre 2020

Label:

Sliptrick Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Je crois que je n’ai pas finis de le dire !
Dès qu’un groupe actuel se met à faire de la musique du genre que j’ai vénéré de longues décennies et qui me rappellent les années 80, je me jette dessus : c’est comme ça !

Et là, un quintet Finlandais vient nous coller huit titres imparables et viennent nous rappeler à quel point des formations comme WhitesnakeDef Leppard ou Heart – groupes desquels ils se réclament – ont influencé plusieurs générations d’artistes.

Neon Angel est un tout jeune groupe qui fait déjà preuve d’une belle maturité !
S’attaquer à un genre comme le hard rock à Papa, celui qui s’est fait appelé AOR ou hard FM selon les sensibilités, et dont MTV passait les clips à longueur de journée dans les mid-eighties, n’était pas chose aisée et l’exercice pouvait facilement s’avérer casse-gueule !
Je t’en foutrais, oui !
Déjà, ce n’est pas éxagéré de dire que si ce Neon light district fût sorti à l’époque d’un Bad animals (Heart) ou d’un In the heat of the night (Pat Benatar), il aurait eu un sacré putain d’accueil public.
Mais voilà, nous sommes en 2020 et les goûts des kids ont quelque peu évolué et ce genre d’album risque fort de n’attirer que les plus nostalgiques du genre (comprendre : les quadras et quinquas qui restent fidèle à cette musique) et nos jeunes fans qui semblent (re)venir naturellement aux sonorités d’il y a 35 ans !

Et pourtant, les huit titres pour 37 minutes que dure ce Neon light district sont autant de hits potentiels !
Tour à tour, on pense à Whitesnake pour l’énergie développée tout au long de l’album, à Roxette ou Pat Benatar pour le chant survitaminé d’une Johanna Eteläkari qui semble être sous amphétamine (purée, écoutez “World on fire” et on se demande à quel moment elle va nous hurler un “Heartbreaker” des familles pendant le refrain), à Giant ou Magnum pour l’utilisation d’un clavier omniprésent et typique du son “eighties”, et le jeu des guitaristes – tant au niveau des riffs que des solis, tous réussis – avec une attitude que tous les groupes estampillés “FM” nous ont collé pendant presque une décennie !

Et niveau énergie, le groupe a de quoi nous coller la banane à chaque écoute : un album bourré d’ondes positives qui pousse à secouer la tête dans tous les sens à l’écoute de refrains à tomber par terre sur tous les morceaux, mais avec une mention particulière sur les merveilleux “World on fire”, “Another kind of love”, “Love addiction” et surtout un “Night tripper” d’une patate incroyable ! Le plus calme et plus carré “The city is sleeping” est capable de ravir lui aussi le plus difficile des (hard) rockers.
Et que dire des deux ballades – pourtant l’exercice qui me fait profondément chier dans un album – “Are you there ?” et “Simon” (sur lequel la chanteuse est uniquement accompagnée d’un piano) ? Même ces deux titres, intelligemment placés après trois bombes hard rock, sont des réussites !

Donc oui, premier jet pour ce quintet Finlandais qui nous sort une petite merveille de hard rock à côté de laquelle il serait vraiment très con de passer !
Personnellement, je vous aurai prévenu !

 

Tracklist :

01. Another Kind Of Love (3:19)
02. Neon Angel (4:40)
03. Love Addiction (4:01)
04. Are You There ? (5:44)
05. City Is Sleeping (4:36)
06. World On Fire (4:44)
07. Night Tripper (4:50)
08. Simon (5:52)

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