Morrigu – The Nobium Sky

Le 16 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Merlin : Batterie Sevi : Chant et Guitare Mirko : Basse Viktor : Guitare Marc : Guitare

Style:

Dark emotional metal

Date de sortie:

5 octobre 2009

Label:

Dark Balance

Morrigu est un groupe suisse formé en 1999, composé de cinq membres, et qui a plusieurs particularités plus qu’ intéressantes et en tous cas suffisamment attractives pour que l’on s’étonne de la notoriété restée « underground » du combo. Tout d’abord, quand un opus étiqueté Tue Madsen (ou Dan Swano par exemple) sort dans les bacs, forcément notre radar à détection de Scuds de qualités se met à bipper frénétiquement ce qui est synonyme d’agrément auditif potentiel. Hors, ce « The Niobium Sky« , véritable second album des helvètes, a été enregistré au Horus sound Studio et au Kick The Flame Studio par Andy « Vurtox » Schmidt, le leader de Disillusion, et mixé et masterisé au Antfarm Studio par son excellence Monsieur Tue Madsen (The Haunted, Moonspell, Dark Tranquility, Mnemic, Dagoba…) en personne.

Parallèlement, la présence derrière les futs du batteur d’ « Eluveitie », Merlin, intrigue. Tout comme les faits que Morrigu n’ait délivré jusqu’alors que deux auto-productions « Forgotten Embrace » en 2002 et « The Flock Of Crane» en 2006, qui proposaient une sorte de Doom Death somme toute assez… Disons quelconque. L’arrivée d’un second guitariste et l’évolution musicale du groupe vers un Metal plus moderne et mélodique tend à nous suggérer une rupture conceptuelle avec le passé et qui s’avérera immédiatement audible dès la première écoute.

Morrigu évolue dorénavant dans une mélodicité emphatique ou les éléments du kaléidoscope délivré ont pour nom, froideur, esthétisme, pureté, intensité, progressivité maitrisée et contagion nostalgique. A l’instar d’un « Burning Halo » à la Draconian, ou encore d’un « All Ends In Silence » à la « Dark The Suns », profondeurs et dimensions poétiques emplies de spleen ne se départiront jamais des treize compositions proposées et dont le dessein est de nous imbiber d’une unicité de l’univers « Morriguien ». Ce dernier tout en nuances, étant concocté sur un subtile maelstrom de riffs heavy, de lignes de lead guitare insidieuses et persévérantes, de grandiloquences sonores réhaussées de plages plus modérées donnant un effet de ressac et d’un chant clair empreint de pureté, espoir et sentiments en tous genres.

La tracklist est notoirement réussie en totalité, ce qui est suffisamment rare de nos jours pour être signalé, et ce quand bien même les trois « Last Embrace », « Under The Sun » et « Pristine Dream » ne sont que des interludes ambiants de mise en place et ne dépassant pas la minute. Car pour le reste, pas de remplissage, et même parfois de sacrés « Highlights » comme ce « Black Dust » tout simplement magistral et dont vous n’avez pas fini de vous égosiller à reprendre le refrain. Poignant, symphonique, en un mot « Enorme » ; ce titre est la véritable perle de cet opus, le genre de morceau que l’on garde en mémoire de façon pérenne et se surprend à fredonner inexorablement. Titanesque tout simplement.

Le revers de la médaille sera que ce « Black Dust », cet arbre gigantesque, masquera un tant soi peu une formidable forêt recelant une quantité d’essences divines. Les deux satellites au titre précédemment loué, « Against The Sun » et « The Niobium Sky », où les plus frénétiques et ravageurs « Wallow In The Past » et « The Heritage Of Mankind »-où commencera à surgir une énorme voix Death gutturale- se révéleront tout aussi conquérants et appréciables. L’ilot brumeux instrumental de la mi galette, « At The Gathering Of Stars”, inspiré et profond, pourvu d’un “break” tout en suggestivités mélancoliques, sera sans conteste le second brulot de cet opus. La continuité de la tracklist sera du même acabit qualificatif, juste modulée par une propension croissante de la voix Death à emplir l’espace sonore en réponse au chant clair comme sur « The Day After », voir à des intonations « Black » sur l’intro de « The Golden Sphere ».

Au final, le ressenti est viscéralement …Jubilatoire et jouissif. Un régal signé chez « Dark Balance » dont je ne me lasse en aucun cas, car ayant pris le temps du recul pour ne pas pondre une review de fan, à chaud et sous le charme de la découverte. Plongez dans la « Morrigu’s Twilight », vous ne le regretterez d’aucune façon… Pour ma part, je suis intégralement conquis, sans bémols ni restrictions.

Site Internet : www.morrigu.ch
Myspace : www.myspace.com/morriguofficialenglis

MetalPsychoKiller

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