Line-up sur cet Album
Francisco Goya – Batterie, Chant, Guitares / Matías Perez - Guitares, Choeurs / Renata Fridman – Basse, Choeurs.
Style:
Thrash metalDate de sortie:
26 octobre 2025Label:
Autoproduction / Argentina Thrash Metal (CD)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Pour être franc, c’est l’artwork qui a titillé ma curiosité : jusqu’alors, j’ignorais tout de cette formation, pour ne pas dire que je n’en avais encore jamais entendu parler.
Après ren-saignements, Morbum est un trio Argentin (Buenos Aires) formé en 2020, fort d’un EP l’année suivante (“Tormento insómnico”). Après quelques changements de line up, le groupe se compose d’un batteur / chanteur qui joue de la batterie (Francisco Goya), de la bassiste Renata Fridman et du guitariste Matías Perez.
A noter que tous trois font ou ont fait partie d’autres groupes, leur conférant déjà un bon background dans la musique.
Bref, ici, on nage dans un pur thrash metal d’une sauvagerie telle qu’ils font passer Kreator pour des enfants de chœur, c’est dire.
Au programme de ce premier full length, neuf titres dont un interlude instrumental intelligemment placé en milieu d’album histoire de casser un tant soit peu une dynamique axée sur la brutalité et l’agression sonore.
Ah ça, c’est que ça ne plaisante pas, chez Morbum : l’ensemble pue l’urgence, le DIY, l’envie d’en découdre, l’authenticité inhérente aux précurseurs du genre et surtout l’intention de ne pas faire le moindre compromis, n’hésitant pas à coller quelques relents black, voire death metal, dans l’ensemble.
Et la sauce prend : si l’ensemble ne réserve pas de surprises, le trio y met suffisamment de conviction pour se montrer crédible.
Parfois, ça donne l’impression de confondre vitesse et précipitation mais, dans l’ensemble, le contenu est plus que correct à défaut d’être génial.
Tout est cru, chanté dans la langue du coin, avec un aspect sombre rappelant quelques obscurs groupes de black metal, et l’instrumental “La última flor de Telperion” permet de laisser souffler l’auditeur avant de reprendre sa tornade de riffs à haute teneur agressive.
Bref, une bonne dose de sauvagerie.
Tracklist :
Viva la nueva carne (5:26)
Descomposición spiritual (3:53)
Alienación (4:02)
Aquel que rasga el velo (4:22)
La última flor de Telperion (Instrumental) (2:24)
Aguas oscuras (4:08)
Placebo mortal (3:29)
Inexorable putrefacción (2:56)
Ocupación planetaria (4:34)
















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