Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Après un split, une démo et un EP, c’est la consécration pour les Espagnols de Mondo Podre qui sortent donc leur premier album, « Necronomia de Subexistencia« , 99% grindcore et 1% brutal death.

14 titres en moins de 20 minutes, ne vous attendez pas à un truc raffiné. La musique est barbare, radicale et me fait remonter des souvenirs de la scène death metal espagnole des années 90 que je découvrais à l’époque via des émissions de radios locales. Je n’ai plus de noms précis en tête (Coma ou Koma, Anesthesia…) mais je retrouve ce je ne sais quoi propre aux formations de ce pays, une espèce de sauvagerie débridée, une gutturalité dans la voix, ce son de basse qui claque très en avant… Et un certain amateurisme dans la production tout en restant néanmoins audible et en adéquation avec le propos global. Une espèce d’Agathocles hispanique en quelque sorte…

Et comment ne pas apprécier une formation dont l’un des titres s’appelle « Je suis la merde » ?
Sans bien entendu chambouler la hiérarchie en place, Mondo Podre fait une très belle entrée sur la scène grindcore, avec violence et passion, j’imagine que les concerts doivent salement poutrer.

Tracklist :

1. Market Panopticon
2. Esperando demasiado tiempo para acabar igualmente en el infierno
3. O cadáver negro do sol
4. Devorados polo kippel
5. El arte de lo inútil
6. La guardia de la muerte
7. Baixo a nube de Hiroshima
8. Dona tus riñones al banco
9. Je suis la merde
10. Circo geriátrico
11. Escravo da mediocridade
12. Mileurista grindset
13. Estado de excepción no declarado
14. Oio voces que queren queimarme

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