Midnight – Satanic Royalty

Le 7 juin 2012 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Jamie “Athenar” Walters – Chant, basse, guitares Filey The Kid - Guitares Count Zigar - Batterie

Style:

Black ‘n’ roll punkisant

Date de sortie:

08 Novembre 2011

Label:

Hells Headbangers Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak: 8/10

Trente petites minutes, pas une de plus.
Dix titres pour une demi-heure qui passe à une vitesse hallucinante et qui raviront tous les fans de Venom, Motörhead, de Nashville Pussy et du premier Bathory.
Midnight ne cherche pas à peaufiner, à se lancer dans des épopées musicales épiques : un riff autour duquel tourne tout le titre, un refrain répété à l’envie et quelques soli rapides, histoire de…
Même recette pour les dix morceaux.

Aux frontières du speed metal, du punk, du black metal et du rock’n’roll cher à la bande de Lemmy, Midnight n’invente rien, ne révolutionne rien, n’innove rien… mais le fait bien, le fait très bien.
Avec l’écoute de « Satanic royalty », premier album du trio américain, on se sent l’envie de ressortir sa vieille veste en jean overpatchée, ses baskets, sa binouze, et de secouer sa crinière à chaque riff proposé.

Midnight est un groupe de Cleveland (Ohio) fondé en 2003 qui a déjà à son actif la bagatelle d’une demo, un single, quatre splits – avec Abigail, Toxic Holocaust ou Nunslaughter –, deux compilations, et un live… tout ça avant la sortie de ce premier album, dont le leader présente un CV pour le moins exponentiel : Jamie “Athenar” Walters s’étant déjà fait remarquer chez Destructor, The Gates Of Slumber ou lors de quelques live avec Toxic Holocaust.

Non, Midnight ne s’embarrasse d’aucune fioriture : que ce soit niveau production ou niveau composition, tout est dans l’urgence : ça speede, ça tabasse, ça pue le vieux Venom avec ses vocaux rauques dignes d’un Blaine Cartwright en plus enroué et encore plus imbibé de Jack, digne croisement entre un Lemmy et un Cronos sous amphétamines.
C’est crade, c’est âpre, c’est crasse, nerveux, urgent, plus-old-school-tu-meurs, très facile à retenir et à regueuler en concert ou sous la douche : et surtout, bon Dieu que c’est bon ! Dix titres ultra dynamiques pour autant d’hymnes potentiels, hormis peut être l’introductif « Satanic royalty » et son début au message subliminal passé à l’envers, plus proche de Nashville Pussy que de Darkthrone, qui démarre sur un mid tempo annonçant la furie qui va suivre.
« You can’t stop steel » déboule à vitesse grand V et, jusqu’à « Shock til blood », Midnight vous tient fermement et ne vous lâche plus, et ce ne sont pas les plus rock ‘n’ roll « Necromania » et son riff répété à l’infini de façon lancinante ou « Black damnation » qui lâcheront un soupçon de pression.
Car derrière, ce sont des brûlots comme « Lust filth and sleaze », le très GBH « Violence on violence » ou les 90 secondes intenses de « Holocaust deafening » (avec son intro à la basse vrombissante) qui vous attendent.

L’album ne dure peut être qu’une demi-heure, mais quelle demi-heure !!!
Vite vite, un nouvel album, sinon on va s’écouter celui là en boucle.

Addictif !

A noter que le CD présente un DVD en bonus incluant du live et des interviews : il est toutefois assez intéressant d’écouter des bribes d’interviews sur fond de « Cumin’ atcha live » (Tesla).
Les images live sont comme l’album : crade, roots…

Site officiel : http://totalmidnight.webs.com/
Myspace : http://www.myspace.com/athenarsmidnight

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