Mad Hatter – Mad Hatter

Le 22 février 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Petter Hjerpe : Chant, Guitare
• Eric Rauti : Guitare
• Magnus Skoog : Basse
• Alfred Fridhagen : Batterie

Style:

Power Metal

Date de sortie:

23 Février 2018

Label:

Art Gates Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

Avec l’album Mad Hatter de… Mad Hatter, je retrouve une marotte d’antan, une madeleine proustienne réactualisée… Oui, un Petit Lu moelleux, en somme. Vous savez, ce genre de musique qui vous donne envie de chevaucher une licorne pour aller buter le dragon et baiser la princesse… Enfin, c’est dans cet ordre-là que je m’en souviens et, de toute façon, en ce jour de Saint Valentin où je rédige cette chronique, vous en faites ce que vous voulez : chevauchez-baisez-butez le protagoniste que vous voulez, dans cet ordre verbal également ou pas.

Obvious spoiler alert : cet album éponyme ne révolutionne rien du tout. Et au risque de voir une congrégation de mecs chevelus pas contents tout en noir, les bras croisés, face à moi – ce qui est presque un pléonasme, en fait –, levant sèchement un petit écriteau mentionnant « gay ! », je m’en balance sévèrement : oui, j’ai aimé et aime encore le speed melodic… enfin, ce sous-genre désormais connu sous le label « Power Metal ». Donc je vous situe brièvement, et sans surprise non plus, cet album, au niveau stylistique : vous prenez Stratovarius, Edguy et Helloween, et vous en faites un human centipede. Pour résumer, le genre étant lui-même cliché, on peut se dire que c’est avant tout de la musique entertainement, mais qu’on peut cependant en apprécier les qualités musicales intrinsèques, m’voyez… mais le tout en ayant du 36e degré.

Et autant dire que sans autodérision, ce que j’espère que le groupe suédois – Coïncidence ? Je ne crois pas…– auteur de cet album très bien foutu au demeurant (allez tenir des lignes de chant similaire à celles de Sammett avant qu’il ne plonge dans sa merdique phase rock, ou celles de Michael Kiske quand il avait la niaque) possède, il en faut quand les structures ainsi que les riffs shreddés (possiblement à la BC Rich Beast apposée sur l’artwork, restons dans les clichés encore) sont éculés au possible, allant jusqu’à vous balancer le traditionnel anatole avec une cadence classique en quarte-et-sixte puis V de V. D’ailleurs, quitte à rester dans le classique, autant détourner Mozart en le citant directement via la Sérénade n°13, K. 525 plus connue sous le sous-titre de « Petite musique de nuit » dans le mainriff de « Phantom Riders »… Et puis, faut vraiment avoir le recul nécessaire et le sourire en coin pour se dire que « Phantom Riders » évoque teeeeeellement un « Ghostriders in the Sky », au-delà même du titre, ne serait-ce que par sa rythmique de cavalcade en croche-deux-doubles – LA « rythmique tagada » maidenienne – que c’est limite se foutre de la gueule de l’auditeur que de rajouter un sample de hennissement, au cas où le pauvre naïf abreuvé de conte héroïques n’aurait pas compris de quoi qu’ça causait… Ca en devient d’autant plus risible à mon échelle quand j’en ai des hallucinations auditives, croyant entendre « bring me your moule », mais j’imagine que c’est l’influence non des astres sur mon karma mais de la date de rédaction sur ma psyché retorse qui me fait voir des « moon » déformées… Remarquez, poétiquement, c’est pas comme si Baudelaire n’avait pas fait de l’érotisme sur fond de métaphores lunaires…

Allez, histoire de faire court, parce que pas grand chose à dire sur le fond ni la forme à part : « c’est un bon album, qui plairait évidemment aux fans de Power et aux groupes menés par des Kai Hansen, Tobias Sammett, Michael Kiske et compagnie »… [Blabla de circonstance sur le fait que cet album est vachement sympa, dynamique, qu’il donne envie d’aller traverser le Gondor au printemps, fenêtres ouvertes de ta caisse, ou chevauchant ton fier destrier de métal rugissant et tamponné Harley Davidson ou Yamaha, cheveux au vent], on va synthétiser en ce groupe nominal : un album plaisir.

A écouter pendant votre cours d’équitation du 14 février avec Alice.

Tracklist :

1. Mad Hatter shine
2. The Gunslinger
3. Dancing Light
4. Fly away
5. Go
6. Phantom Riders
7. Face the Truth
8. Vengeance in his Mind
9. Bring me the Moon
10. Mad Hatter become
11. Death Angel sings [Bonus track]

Facebook : https://www.facebook.com/madhattermetal/

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