Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Les fêtes de fin d’année approchant, si je devais offrir quelques disques, j’en vois déjà trois qui finiraient sous le sapin : les derniers Imperial Triumphant, Pyrexia et donc Lividity. Faut-il encore présenter ces derniers qui, depuis 1995, forgent dans les abattoirs américains (oui, ce n’est pas évident vous en conviendrez) les lettres de noblesse du Brutal Death à tendance Porno Gore ? Des mecs visionnaires qui dès les années 2000 prédisaient The Age of clitoral Decay ? Et pour qui les femmes doivent être Used, Abused and left for dead (2006) ? Soyons sérieux, écouter du Death sans connaître Lividity relève de la plus basse infamie.

Bien sûr, c’est technique sans trop l’être et bourrin à souhait, avec la grosse production à l’américaine et les alternances vocales qui vont bien, les blasts et les ralentissements écrasants, les samples de cul ainsi qu’une ambiance de bordel mexicain où se serait donné rendez-vous une horde de psychopathes, Lividity maîtrise totalement son sujet.

Les vieux de la vieille regretteront peut-être d’ailleurs cette évolution vers un Brutal Death audible et propre, lui préférant le sordide de The Age of clitoral Decay mais ces douze compositions font le taf comme rarement ; on frôle même l’indigestion tant le contenu de Perverseverance est dense, compact, sans aération aucune. Pour moi, on frôle quand même le sans faute et ce disque n’en a pas fini de tourner. Merci messieurs.

Tracklist :

01. Kill then fuck
02. The Pussy Horde
03. Meat for the Beast
04. Cumming with labial Pulp
05. Whore Destroyer
06. Bitch Cunt Fuck
07. Violated in the Vatican
08. Parasitic Infestation
09. Something’s dead
10. Tampered Flesh
11. Pussy Lover-Salvation
12. Perverseverance

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