Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Clavier live d’Ungoliath, ex de NordanVindar, bassiste de Sado Sathanas, le petit Robert Brockmann nous offre en ces froides journées de novembre le troisième album full length à l’orthographe irretranscriptible de la discographie de son one-man-band Lebensnacht.

Lebensnacht nous offre en huit morceaux pour 45 minutes de musique une véritable fresque destinée à nous faire explorer une relation avec la nature et de se réconcilier avec son principal destructeur : l’homme.
« Uudelleensyntynyt ikuiseen pimeyteen », soit « Renaissance dans les ténèbres éternelles » en finnois est donc le troisième effort d’un projet qui a vu le jour en 2008 et pour lequel, cette fois-ci, il s’adjoint des services d’un vrai batteur en la personne de Krell.

Le black metal proposé est très sombre, oscillant entre un mid tempo – rarement rapide – assassin et des ambiances à croiser entre le mélancolique et le malsain, le tout bien amplifiées par un chant aussi criard que désespéré, le tout proche d’un Burzum de l’époque « Huys lyset tar oss ».
Ambiances sombres, parfois gothisantes, atmosphérique bien entendu, l’album se veut profond, onirique, d’une réelle beauté et les complaintes déchirantes sont parfois suffisamment ébouriffantes (« Erkenntnis » en tête) pour ne plus vous lâcher.

Difficile de sortir un titre par rapport à un autre, l’album est réellement beau, réconciliera tous ceux qui ont lâché le black metal dans les années 2000 pour se retrouver dans des ambiances très courantes dans les mid-nineties. « Erwacht », « Transzendenz », le très planant « Ende » et bien sur « Erkenntnis » sont autant de motifs crédibles pour l’acquisition de ce petit bijou de pure beauté et d’une justesse rare.

Fortement conseillé !

Tracklist :

1. Erwacht (7:01)
2. Blutmeer (5:00)
3. Blutsturm (4:59)
4. Transzendenz (6:38)
5. Zwiegespräch (7:29)
6. Erkenntnis (6:08)
7. Ende (6:51)
8. OH (0:33)

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