KYPCK – Yepho

Le 13 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


E. Seppänen : Chant S. S. Lopakka : Guitares J. T. Ylä-Rautio : Basse K. H. M. Hiilesmaa – Batterie

Style:

Doom russe

Date de sortie:

21 juillet 2008

Label:

Century Media

Kypck (prononcez Koursk), c’est une ville russe. Kypck, c’est un sous-marin russe célèbre pour la tragédie qui le toucha en 2000 et qui emporta dans les flots de la mer de Barents 118 jeunes sous mariniers russes. Et Kypck, c’est un groupe de doom formé en 2007 et originaire de Finlande. La particularité ? Le chant est en russe. Sûrement histoire de bien se plonger dans l’atmosphère, vu que leur premier album, Yepho (prononcez Cherno), retrace certains évènements marquants de la Russie. A sa tête, le batteur K. H. M. Hiilesmaa, plus connu en étant le producteur de groupes comme HIM, Lordi, Sepultura, Sentenced, Moonspell, Apocalyptica, rien que ça.

Tous les amateurs de films d’actions et de guerre ont déjà entendu ce son : le sonar d’un sous-marin. Gidrolokator (Depth finder) introduit cet album en le reproduisant d’une manière plus musicale. Oui, vous avez vu, ils ont traduit leurs titres en anglais pour qu’on comprenne mieux. Merci !
Ca enchaîne sur Rozhdestvo v Murmanske (Christmas in Mourmansk), qui retrace le fameux évènement dont je vous ai parlé en introduction. Son énorme, lourd, du bon, du vrai doom. Pour plus d’effets, je vous conseille de monter le son des le premier titre.
La langue russe colle parfaitement au style. Et le chanteur a l’accent, alors ça va ! Predatel (Traitor) commence avec une montée de la batterie et de la basse durant presque une minute. La suite est plus calme et moins sombre, et permet d’apprécier les sonorités russes.
On arrive au titre phare de l’album, 1917, qui se démarque avec une mélodie un peu plus évoluée, ce qui facilite l’écoute. On ressent assez facilement le mal être très présent à l’époque. Pour rappel historique, 1917 est une période très trouble pour les Russes.
Les riffs de guitare qui mènent à Chernaya Dyra (The black hole) sont assez stressants et seront récurrents pendant les 9 minutes que dure le morceau. Alternance de passages chantés et instrumentaux, on n’est pas loin du doom type funeral.
Dés les débuts de Stalingrad, on sent le morceau engagé, et on comprend mieux la manière dont les Finlandais ont choisi d’aborder la Russie. Force est de constater que tout est entraînant dans ce morceau, et on se surprend à chanter « Stalingrad » avec eux.
Ambiance plus triste et plus nostalgique, normal, c’est Ne prosti (Do not forgive). Les progressions ne changent pas beaucoup, mais dans le Doom c’est fréquent. Il faut alors jouer sur autre chose, comme le chant, les arrangements, les changements de rythme. Ici c’est plutôt réussi.
L’arrivée de Ocherednye (The Usual) conforte l’album dans un bain plus noir et plus déprimant que jamais. Encore une fois, le son est vraiment énorme. Quelle production !
Odin den iz Zhizni Yegora Kuznetsova (One day in the life of Yegor Kuznetsov). Mais c’est qui celui là pour être un thème d’un morceau de Doom ? c’est le directeur des relations avec les analystes et les médias pour Brainware. Hmmm, c’est pas très convaincant, hein ? Bah vous chercherez vous-même alors.
On arrive déjà à la fin ! Dommage, car Demon partait avec une note d’espoir. On profitera alors d‘un morceau pas franchement original, mais on sent que le groupe fait des efforts pour bien nous faire ressentir ce qui veulent qu’on ressente.

Un an d’existence, un très bon album avec une production époustouflante, une seule chose à dire : jetez vous dessus ! N’ayez pas peur du chant en russe, c’est une langue qui se marie merveilleusement bien avec ce style. Le coup de cœur doom de l’année je pense.

SON.

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