Krokus – Hoodoo

Le 14 mars 2010 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


Marc Storace : Chant Chris Von Rohr : Basse Fernando Von Arb : Guitare Mark Kohler : Guitare Freddy Steady : Batterie

Style:

Classic Hard Rock

Date de sortie:

Février 2010

Label:

Sony Music

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller):
7 / 10

Cure de jouvence ou invitation à aller cueillir les pissenlits par la racine, voilà que ce retour de Krokus ne nous rajeunit pas !!! Come back et excellent souvenir que la première fois ou le vinyle de « Hardware » fut déposé sur la platine à scuds pneumatiques de l’époque. L’intro martiale d’un progressif « Celebration » et son refrain indélébile, tout comme un « Mister 69 » vous gravant aux fers rouges sont encore ancrés en mes neurones et je me surprendrais presque à les entonner. Le coup de cœur ne dura qu’une éphémère période, le temps de découvrir le précédent excellent« Metal Rendez vous », le suivant « One Vice At A Time», et enfin le monstrueux « Headhunter » qui fut un carton planétaire, particulièrement aux Us. Puis rideau, pour un combo tombant dans les oubliettes, non par manque de talent, mais tout simplement par manque d’unicité et d’originalité.

Les suisses d’Aarau devaient cependant avoir quelques atouts attrayants et fidélisant leur auditoire, puisque ceux-ci seront toujours présents des décennies plus tard. 1974/2010, comme dirait l’autre cela représente un sacré bail ! N’empêche que de remaniements de line up en albums frileux et juste sympathiques, nos Argoviens traversèrent leur désert à défaut d’être trahis définitivement par leur public. Et lorsque le combo en 2008 annonça sa –presque- reconstitution dans la formation de leur période « Age d’or », nombreux durent être les Metalheads de plus de quarante ans intrigués, curieux et impatients de cet opus; voir les vertèbres frétillantes et prêtes à headbanguer en souvenir du bon vieux temps.

Et les tributaires de cartes vermeil dont je fais partie, n’auront pas eu le temps de voir leur os blanchir avec l’arrivée de cet « Hoodoo », plutôt décevant de prime abord. Et se dévoilant finalement plus qu’appréciable si l’on fait abstraction de certains éléments attribués au mimétisme du caméléon. Krokus est et a toujours plus ou moins été l’AC/DC européen, c’est un fait historique et notoire ; quand bien même le précédent « Hellraiser »de 2006 pouvait laisser paraitre un éloignement de la veine inspiratrice des kangourous. Que nenni, avec ce new old line up, les suisses sont retombés dans le chaudron de la bande à Angus. Seul le brin de folie de ce dernier derrière sa Gibson SG Standard manquant pour parfaire l’illusion.

Car si vous occultez la reprise universellement connue de Steppenwolf, « Born To Be Wild », certes brillamment exécutée et régurgitée –quoique je lui préfère haut la main celle plus mystique des Lanier et Bouchard du Blue Oyster Cult-et l’introduction de « Too Hot To Handle » suintant le « Lick It Up » des Kiss … Ben tout le reste, c’est du ACDC, première époque, sans le divin gratteux en short soit ; mais avec un Marc Storace en grande forme et toujours à mi chemin entre le toujours regretté Bon Scott et l’ex fondateur d’’Accept, Udo Dirkschneider.

Et au final, pas la peine de développer outre mesure et à n’en plus finir cette review. Disons juste que la ou des Airbourne se proclament et se révèlent en tant qu’héritiers et fils spirituels des Papys de Sidney ; Krokus s’affirment comme leurs oncles. (Des jeunots, si vous m’avez suivi. Humour). Et par la même, si vous faîtes abstraction de cet état de fait, ce Hoodoo est un vrai régal. Une tracklist Hard Rock accrocheuse à souhaits, old school acidulée, mid tempo et on ne peut mieux ficelée, avec laquelle vous ne pourrez que pousser les Watts en entamant « A long Ride On » au volant de la thunderbird sur la route 66, en entonnant les refrains à tue tête.

A l’instar, des derniers opus de Slayer, Epica, Rob Zombie et consorts ; dans des styles certes différents, la tendance s’affirme claire et nette : Quand un combo est labélisé et AOC, il ne change que très rarement sa recette gagnante (Sonata Arctica avec Unia peut-être…). Et dans le cas de Krokus, celle usitée est celle, auto-appropriée, des australiens. C’est indéniable, ils ne s’en cachent pas, mais l’alchimie est fichtrement appréciable. Sans prétentions, et diablement efficace si l’on ne s’arrête qu’au plaisir délivré ; ce qui fondamentalement est le primordial, tout le restant n’étant que babillages sans intérêts.

Site Internet : http://krokusonline.seven49.net/Web/
MySpace : http://www.myspace.com/krokusonline

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