Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

Bon, un peu d’histoire, parce qu’il va falloir s’y retrouver !
En 2015, les frères Amore, Jo et David, respectivement chanteur et batteur, quittent Nightmare et ne mettent pas longtemps à former Öbliviön avec l’excellent bassiste Markus Fortunato ainsi que les guitaristes Baptiste Brun (Stolen Memories) et Steve Segarra (Wedingoth).
Ces deux derniers quittent le groupe et ce sont Steff Rabilloud (Rising Steel, Urgent, ex-Nightmare) et Florian Lagoutte (Hrothgar, Erevan, Forsaken World) qui les remplacent et l’album Resilience voit le jour.
En 2018, Öbliviön change de nom pour KingCrown et, l’album A perfect World sort l’année suivante.
En 2021, un petit séisme vient perturber la vie du groupe : Steff Rabilloud s’en va, puis c’est au tour de Florian Lagoutte, suivi de près par Markus Fortunato qui font de même.
C’est donc avec un nouveau line up que les frères Amore sortent ce deuxième album sous le nom de KingCrown, avec Sébastien Chabot (Galderia) à la basse, Bob Saliba (Debackliner, Galderia, Ninmah, Quiet Human, Rubicon, Stonecast) et Ced Legger (ex-Headless Crown) aux guitares.

Au programme ?
Onze titres qui ne dépassent pas les cinq minutes et qui ne s’encombrent pas de superflu : direct à l’essentiel, avec du riff incisif taillé pour la scène, entre le power metal racé et nerveux et le heavy metal classique.
KingCrown ne révolutionne rien, ne crée pas la surprise sinon celle de nous produire un putain d’excellent album sur lequel Jo Amore nous prouve à quel point il fait partie de ce qui se fait de mieux en matière de chant, et pas uniquement à l’intérieur de nos frontières.
C’est avec son timbre si caractéristique qu’il magnifie des titres imparables à grands coups de couplets et refrains à rechanter à tue-tête sous la douche ou en concert après seulement deux écoutes.
Mais pour le coup, on va privilégier le concert tant ces onze petites bombes sont taillées pour la scène : et ce n’est sûrement pas à ces musiciens qu’on va donner une quelconque leçon de heavy metal !
Mieux que ça : ce sont eux qui nous la donne !

Entre titres nerveux comme tout (“Wake Up Call”, “The End of the World”, “Story of Mankind” – quel refrain ! –, “To the Sky and Back”, “The Awakening”, “A New Dawn”), heavy metal classique (“Lost Foreigner”, “One with Earth” – encore une fois, quel refrain ! –, “City lights”, “Fire Burns Again”) ou la ballade “Gone So Long” au piano sur laquelle Jo Amore nous fait état de toute sa classe vocalement parlant, KingCrown nous fait la totale, et quand, en prime, ils nous agrémentent de quelques parties instrumentales de grande classe, on applaudit debout des deux mains !
On pense bien sur à Nightmare, mais aussi régulièrement à Helloween, Galderia (normal !), Freedom Call ou Judas Priest : le quatuor aurait voulu rendre hommage au heavy metal qu’il ne s’y serait pas pris autrement !
Et en prime, c’est Roland Grapow himself qui s’est occupé du son…

Alors oui, aller les voir en live, après l’écoute d’un tel album, est une obligation.
Pour ma part, le rendez-vous est pris !

Tracklist :

1. Wake Up Call (4:51)
2. The End of the World (3:53)
3. Story of Mankind (3:39)
4. Lost Foreigner (3:51)
5. One With Earth (4:12)
6. To the Sky and Back (3:18)
7. The Awakening (4:36)
8. A New Dawn (3:54)
9. Gone So Long (3:32)
10. City Light (3:53)
11. Fire Burns Again (3:58)

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