Killing – Face the Madness

Le 14 août 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Jesper Skousen : Batterie
  • Snade : Guitares
  • Rasmus Holm Sørensen : Guitares
  • Rasmus Soelberg : Chant, Basse

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

13 août 2021

Label:

Mighty Music

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Parfois, quand on lit sur la bio d’un groupe que son premier full length “sera connu comme l’un des meilleurs albums de thrash metal de l’année 2021”, on se dit qu’en matière d’arguments marketing, on a déjà connu plus subtil.
On imagine assez mal le label, le groupe ou le management faire la promo d’un album à la façon d’un Laurent Baffie pour son film “Les clés de bagnole” qui disait “N’y allez pas, c’est une merde” à sa sortie en salle.

En lisant ces quelques mots, on espère qu’ils sont vrais !
Combien de fois par le passé on a eu droit à un “C’est le meilleur album du groupe” et, lorsqu’on écoutait ledit album, on n’osait pas imaginer la purge que pouvaient représenter les précédents si le dernier était effectivement ce que le groupe en question avait fait de mieux.
Bref !

Ici, on n’en n’est pas là !
Le quatuor danois de Killing, formé en 2013, nous sort son premier full length “Face the Madness” après un EP “Toxic Asylum” (2018) déjà bien accueilli tant par la critique que par les thrashers.
C’est avec un line up qui n’a encore jamais changé que le groupe prouve sa qualité et sa cohésion au travers des neuf titres qui sont autant de petites bombes atomiques à se réécouter sans la moindre modération !

Et, l’air de rien, la petite phrase qu’on aurait pu croire bourrée d’autosatisfaction prend ici tout son sens : clairement, Killing vient de nous sortir l’un des albums de thrash metal les plus intéressants depuis bien longtemps.

Déjà, les influences : un chant à la Mille Petrozza, du riff à la Slayer, Exodus ou Kreator, une attitude old school digne des meilleures formations du genre, des mid eighties et une technique sans faille qui fera headbanguer plus d’un thrasher parmi les plus difficiles !
Bref, au Danemark, on peut clairement compter sur Killing qui nous aura sorti avec “Face the Madness” l’un des meilleurs albums depuis “Terror Squad” ou “By Inheritance” des légendaires Artillery.
Une telle cohésion s’explique très certainement par le fait que trois des quatre membres de Killing font ou ont fait partie de End Of Sorrow : si musicalement les deux groupes sont assez éloignés (gothic / doom metal pour ce dernier), les musiciens se connaissent suffisamment pour pouvoir composer ensemble ce que bon leur semble et le jouer dans des conditions optimales !

Parce que le quatuor ne nous épargne rien en matière de thrash metal : du riff incisif et saccadé en veux tu en voilà, de la rythmique souvent (très) rapide, un chant écorché et rageur, une basse qui claque tout comme il faut et une batterie qui mitraille à tout va ! Avec en prime une agressivité de tous les instants : si avec ça les thrashers ne se retrouvent pas avec de l’arthrose aux cervicales au bout de trois écoutes successives, c’est qu’ils ont un squelette en adamantium…

En 2020, la tournée du groupe avait dû être annulée et le groupe en a profité pour se concentrer sur ce “Face the Madness”, on va appeler ça un mal pour un bien.
Avec en prime la production sans faille de Jacob Bredahl (ex-chanteur entre autres de HateSphere ou de Allhelluja) également responsable du son d’albums de notamment Wayward Dawn, John Matrix ou End OF Days, on se retrouve face à une véritable déferlante de thrash metal.
Et n’oublions pas non plus cet artwork signé par l’excellent Mario López (Crystal Viper, Evil Invaders, Fabulous Disaster, Game Over, Mindwars, Obszön Geschöpf, Them… ou le prochain Existance) devenu incontournable dans le milieu !

En clair, Killing nous balance une quarantaine de minutes d’un thrash metal old school avec un album qui n’aurait pas fait tâche au milieu des “Terror squad”, “Terrible certainty”, “Hell awaits”, “Kill’em all” ou “Bonded by blood” : on peut même affirmer sans trop se tromper que si cet album fut sorti au milieu des années 80, il ferait partie des classiques du genre.
Et en 2021, il n’est pas trop tard pour qu’il atteigne ce statut !
Ça ne serait que mérité, quelle baffe…

Tracklist :

1. Kill Everyone (2:05)
2. Before Violence Strikes (3:24)
3. Don’t GetMad, Get Evil (4:52)
4. See You in Hell (4:48)
5. Legion of Hate (3:35)
6. Straight Out of Kattegat (5:24)
7. One Last Victim (4:53)
8. 1942 (4:47)
9. Killed in Action (6:55)

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