Intronaut – The Direction of Last Things

Le 28 décembre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Sacha Dunable – Guitare
  • Dave Timnick – Guitar, vocales, percussions
  • Danny Walker – Batterie
  • Joe Lester – Basse

Style:

Metal Progressif

Date de sortie:

13 novembre 2015

Label:

Century Media Records

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10

En voilà un album de prog qui fait chaud au cœur pour bien terminer l’année, celui d’Intronaut, un groupe tombé dans les oubliettes à cause de leurs précédents albums moyennement mémorables !

Avis au fanclub de Tool et Mastodon, Between The Buried And Me, Tesseract…Ceci est pour vous (je vous vois baver de là) !

Chant clair ou hurlé, guitares sous accordées, rythmes alambiqués et une basse qui groove à mort, voilà la recette de base pour cuisiner un bon album. Ajoutez à cela une variété et richesse de riffs qui font de ces longs morceaux un voyage passionnant dans l’univers du prog.

Si vous commencez par « Fast Worms », vous serez surpris par ce contraste entre djent/metal progressif agressif qui s’adoucit et se transforme soudainement en un jazz/fusion à la King Crimson ; très belle transition, on ne s’y attend pas du tout ! Attention, chef-d’œuvre !

On retrouve aussi ce genre de contraste de l’agressif /calme soudain dans « The Direction of the last Things » où double pédale actionnée et légèrement sous mixée pour se la couler douce. Avec « The Pleasent Surprise », ils constituent les deux morceaux les plus lourds et les plus agressifs de tout l’album !

Un de mes coup de cœur de l’album : « Sul Ponticello » dégage une atmosphère un peu doom et sombre à la Katatonia et se termine par une outro d’appel à la prière ou des sourates du coran, faisant office d’intrigue ! Mais le GROS coup de cœur va pour « The unlikely Event of a Water Landing ».

Comparé à « Habitual Levitations » (ennuyeux, d’ailleurs), nous avons là un album plus agressif, plus mature avec une pointe de sludge mêlé à du prog/djent, certainement à cause de ce chant hurlé et pêchu ainsi que d’une bonne dose de guitares sous accordées.

Le plus remarquable dans ce genre d’albums, c’est le jeu de batterie prog comme pour Shining (No) ou Leprous. Parce qu’être un génie de la batterie ne signifie pas faire de la double pédale et bourinner, ça c’est ce qu’il y a de plus facile… Mais jouer de la sorte, c’est ce qu’il y a de plus compliqué et raffiné et particulièrement sublime sur « Hymnal » (à la bossa nova) au point de rester focalisé dessus ou être hypnotisé par ce wah-wah de la guitare à fond! Ce qui est sur, c’est qu’Intronaut a assuré avec cet album qui, bien qu’ayant des éléments communs avec ses autres frères de la discographie, il se distingue clairement d’eux par sa beauté, sans doute leur meilleur album !

La qualité du mixage et de la prod’ est indéniablement propre et excellente, aucun doute là-dessus quand on sait que ça a été mixé par les soins du génie et perfectionniste, le divin Devin Townsend (hé oui, il est aussi producteur).

 

Tacklist :

01. Fast Worms
02. Digital Gerrymandering
03. The Pleasant Surprise
04. The Unlikely Event of a Water Landing
05. Sul Ponticello
06. The Direction of Last Things
07. City Hymnal
08. Valley of Smoke (Remix)*

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