Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Fraichement arrivé du Portugal, Inhuman Architects fait son entrée sur le ring du deathcore avec son tout premier album : « Paradoxus« . Et… ça ressemble à tout ce qui se fait en matière de deathcore. Alternances de vocaux growlés et hurlés, alternances de blasts et de gros mosh pits d’enculés, le son bodybuildé, il n’y a guère que les rares solos qui apportent un léger truc en plus.

En soi, je n’ai vraiment rien contre les musiciens d’Inhuman Architects, c’est vrai que c’est cool de faire de la musique, ça l’est encore plus quand on décroche un contrat discographique et si en plus y a moyen d’enchaîner avec des tournées, c’est le rêve, je n’en doute pas un seul instant. Donc ils vivent leur truc à fond, ont le niveau technique de leur prétention et partagent probablement avec Embryonic Devourment une même fascination pour la race extra-terrestre, concept que j’apprécie également.

Il n’en demeure pas moins que l’on est sur un deathcore générique et bien trop de fois entendu. A voir si le groupe a la capacité de se transcender pour proposer quelque chose de plus personnel par la suite.
Cela reste un début très honorable, voire prometteur.

Tracklist :

1. In Adventu Deorum (0:48)
2. Behold the Creator (3:53)
3. Defying the Gods (4:48)
4. Nephilim (5:13)
5. Nibiru’s Wrath (4:07)
6. Interplanetary Suffering (4:27)
7. Astra Natus Est (4:31)
8. The Great Deceiver (5:04)
9. Night Intruders (4:29)
10. Vortex (5:26)

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