Humator – Curse of the Pharaoh

Le 6 avril 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Piero Geloso –Batterie
  • Raimondo Caltagirone – Guitares
  • Antonino Durante - Guitares
  • Simon Moch – Basse
  • Michael Bach - Chant

Style:

Death Metal

Date de sortie:

28 février 2022

Label:

Time to Kill Records

Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 9/10

13 ans séparent les deux albums des italo-germaniques Humator.
Durant ce laps de temps le line up a changé radicalement. Restent le batteur Piero Geloso et le guitariste Raimondo Caltagirone présents depuis le début alors que le groupe s’appelait Cadaver Mutilator. Aucune sortie ne se fera sous ce nom de 2003 à 2008, le groupe ayant décidé de le changer pour Humanor juste avant la sortie de leur démo Anger Castles.
Depuis Memories from the Abyss paru en 2009, 3 nouveaux membres ont rejoint la formation : Antonino Durante à la guitare, Simon Moch à la basse et enfin Michael Bach au micro.
Time to Kill Records signe Curse of the Pharaoh, deuxième méfait sorti cette fin février.
En 13 années d’absence, nos musiciens ont pu peaufiner l’écriture et on peut parler aujourd’hui d’un retour plus que destructeur. Bordel que ça déglingue !

Humanordéboule avec neuf titres (on vire l’intro et l’intermède) de death metal profondément enraciné US dans la lignée d’un Cannibal Corpse, mais avec de forts accents brutal et –core.

La rythmique est assassine et à couper le souffle comme sur «Sadness » ou encore sur «Apep » où elle ne laissera aucun répit pour ta nuque. Les riffs sont abrasifs, acérés, rapides et tout autant addictifs voire contagieux, comme ceux de « Sadness » (décidément) qui te resteront en tête un petit moment.
La basse est profonde, elle percute, plombe et plonge l’ensemble dans un groove étouffant.

La voix est soit gutturale comme sortie des enfers, soit plus criée façon metalcore, et l’enchaînement des deux est dévastateur.
Les changements de rythme sont légion même si la dominante est la rapidité. Aux fûts, on est capable de blasts immangeables comme sur «Djed », mais aussi de lenteur maladive et malsaine comme sur « Into the Crypt » où il faudra en profiter pour reprendre son souffle.
Les solos puent le heavy, sont courts et parfois à la limite de la démonstration. On retrouve des mélodies sur quelques titres mais attention, pas de quoi dodeliner de la tête, le côté « broyeur de carcasse » prend toujours le dessus.

Les trois derniers titres se veulent plus classiques, joués dans les règles de l’art en sombrant de temps à autres dans un brutal qui confère à ces derniers une dynamique à toute épreuve.

Humanor fait un retour écrasant et en force avec Curse of the Pharaoh au son massif et avec la ferme volonté de t’anéantir.

Tracklist :
1. Opening the Tomb (01:03)
2. Anachronism (03:24)
3. Djed (04:42)
4. Into the Crypt (04:53)
5. Sadness (02:49)
6. Nynu (02:14)
7. Apep (03:51)
8. Corporal Mortification (03:17)
9. Born to Be Sacrified (04:13)
10. Curse of the Pharaoh (04:58)
11. Arisen from the Ashes (03:04)

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