Holy Martyr – Darkness shall prevail

Le 15 mars 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Alex Mereu : Chant • Ivano Spiga : Guitare • Paolo Roberto Simoni : Guitare • Nicola Pirroni : Basse • Stefano Lepidi : Batterie

Style:

Heavy metal

Date de sortie:

10 Mars 2017

Label:

Dragon Heart Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10

« C’était mieux avant ! » Je suis en général plutôt d’accord avec cette affirmation, qu’on parle de la musique d’un groupe ou du totalitarisme d’une superpuissance américaine – oups… Mais le « avant » maintenant, bah c’est pas « mieux » : c’est juste kitsch et pis c’est tout ! Et on fait péter Darkness shall prevail de Holy Martyr sur les platines vinyles !

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre… ni davantage ceux de moins de quarante – putain, je vous parle d’un genre que j’étais même pas putain de né – : nous sommes en 2017 et cet album, c’est « so 1977 » ! Tolkien joué par Black Sabbath et Dio (le groupe, pas le chanteur de Black Sabbath… quoique, aussi, mais pas en même temps… bref…) sur un décor non pas de Roger Harth et des costumes non pas de Donald Caldwell… mais plutôt avec un Stonehenge à la Spinal Tap… ou Hevisaurus, je ne saurais dire. Le pépé Ronnie peut soit se retourner dans son cercueil en satin noir, soit être fier de ses descendants qui honorent son style musical : le ivimétaule première génération.

Blague à part, cet opus n’est pas non plus une immonde bouse fossilisée – même si j’avoue que l’intro « Shores of Elenna » m’a laissé un peu perplexe sur l’aspect débutant du groupe avec un chœur masculin un peu dégueux mais couillu. On retrouve pêle-mêle dans ce concept album LotR les références à Dol Guldur, Minas Morgul, Dwarrowdelf (« nous sommes les nains sous la montagne » *plom plom*), Angmar, Taur nu Fuin (« bois, bois, bois ! ») sur un fond de guitares-basse-batterie-chant clair typé seventies mid-tempo que l’artwork, sale (au sens tout laid, pas « sale » = cochon… ‘fin vous avez compris, quoi), ne laisse présager. Ça s’énerve davantage sur le morceau final, « Born of Hope » et sa double pédale qui nous amène davantage vers le début de la NWOBHM 80’s mais les soli de grattes en duo le laissaient évidemment présumer tout au long de l’album.

Chez Holy Martyr, depuis 1997, le concept-album, c’est un concept tenace, limite un modus vivendi si on se réfère aux précédentes productions du quintette italo-grec : les Thermopyles – « This is Sparta ! Ahouh ! » – sur l’EP Hail to Hellas, la Rome antique (spéciale dédicace aux tireurs à l’arc en cette période de Saint Valentin) sur Vis et honor, idem pour leurs deux premiers albums Still at War et Hellenic Warrior Spirit, Invincible en 2011 se fadait une image de la culture japonaise… et maintenant on revient aux bases avec Tolkien (en moins inspiré que Blind Guardian qui reste et restera LA référence, hein…)

Un album qui plaira certainement aux vieux de vieille… pardon, aux « séniors », ainsi qu’aux revivalistes – c’est comme un survivaliste, mais « à l’ancyaine ».

A écouter en enlevant son sonotone et renfilant son patte d’èph’ 70’s pour remettre le couvert et réchauffer le plat, en repensant à ce qu’on se mangeait avant…

Tracklist:
1. Shores of Elenna (1:24)
2. Numenor (6:44)
3. Heroic Deeds (5:48)
4. Dol Guldur (5:47)
5. Darkness descends (1:57)
6. Taur nu Fuin (5:58)
7. Minas Morgul (2:53)
8. Witch-King of Angmar (5:25)
9. The Dwarrowdelf (7:15)
10. Born of Hope (5:37)

Facebook: https://www.facebook.com/holymartyr/
Spotify: https://open.spotify.com/artist/565iCnt0ygAdw2A1XgAMtH
Youtube: https://www.youtube.com/user/holymartyrband

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