Hideous Divinity – Unextinct

Le 22 mars 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Stefano Franceschini – Basse / Enrico Shettino – Guitares / Enrico Di Lorenzo – Chant. Session : Davide Itri – Batterie.

Style:

Technical brutal death metal

Date de sortie:

22 mars 2024

Label:

Century Media Records

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 9/10

 

En matière de metal, la scène transalpine ne manque pas d’intérêt, mais il faut le reconnaître, le death metal brutal et technique n’est pas le style de metal qui vient en premier à l’esprit lorsque l’on évoque cette musique. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce qui va décourager les Romains d’Hideous Divinity qui, après dix-sept années d’existence, se sont fait un nom et ont gagné leur notoriété en matière de brutalité métallique ; ils sortent leur cinquième opus, intitulé « Unextinct », qui se propose d’égayer et de rendre tout, sauf champêtre et bucolique, ton début de printemps !

Pourtant, tout avait débuté dans le faux calme de l’intro de « Dust Settles On Humanity » qui, de par son côté sombre et angoissant, semblait quand même prévenir que la douceur du printemps prendrait un peu de retard cette année.
« The Numinous One » est expédié avec une violence inouïe que la brutalité du chant d’Enrico, les blast beats de folie de Davide et la rythmique infernale renforcent, si besoin il en était. Les nombreux changements de rythme, le bourdonnement aigu de la guitare et les hurlements quasi permanents t’oppressent et tourmentent ton âme à un point qu’elle ne peut qu’abdiquer, étant incapable de se refaire à la faveur des rares moments de calme relatif qui émergent lors de courts breaks.
Derrière la brutalité se cache de la qualité et une technique indéniable qui font que ce morceau te scotche littéralement. C’est du reste la marque de fabrique des transalpins dont la détermination et la volonté de ne rien laisser au hasard se ressentent à chaque instant au fur et à mesure de l’écoute.
L’oreille du novice a de quoi être désarçonnée devant ce qui pourrait lui apparaitre comme un véritable chaos musical, ou encore une torture des plus redoutables, là où l’intensité musicale qui ressort de la créativité du groupe prend toute sa dimension pour te malmener avec une maitrise parfaite, un tantinet vicieuse voire sadique aux entournures.

Chaque titre possède la capacité à t’envoyer dans les cordes et t’entreprendre à coups d’uppercuts jusqu’à ce que tu abandonnes ou que tu rendes l’âme. Lorsque ce n’est pas le martèlement incessant des fûts qui mène l’assaut, ce sont des riffs saccadés et puissants ou encore les growls impressionnants qui s’occupent de ton cas sans discontinue. L’ambiance oppressante et massive qui règne sur « Quasi-Sentient » t’empêcherait presque de respirer… Si bien qu’une pause à mi LP peut être envisagée pour reprendre des forces et ses esprits afin d’affronter la suite sans y laisser trop de plumes.
« Hair, Dirt, Mud » offre d’ailleurs un répit salvateur, se présentant sous la forme d’un intermède plutôt calme qui ne regagne en intensité qu’après une minute trente. Il en sera de même un peu plus loin avec « Der Verlorene Sohn », qui lui, restera linéaire et tranquille.
L’excellent « More Than Many Never One », dans lequel Enrico se fend d’un solo parfaitement en cible, et le superbe « Mysterium Tremendum » confirment qu’Hideous Divinity n’a vraiment rien à envier aux grosses écuries du genre.

L’album se termine avec « Leben Ohne Feuer » qui finira de t’achever pendant les presque huit minutes trente d’horloge qu’il affiche !

Vous l’aurez compris, la mollesse ne s’est pas invitée sur cette cinquième galette d’Hideous Divinity qui livre là probablement son album le plus abouti à ce jour, album qui promet de monumentales dérouillées en live sur la tournée européenne que le groupe s’apprête à démarrer pour le défendre ! Avouez que ce serait dommage de les louper, non ?

 

Tracklist :

1. Dust Settles On Humanity 01:50
2. The Numinous One 07:02
3. Against The Sovereignty Of Mankind 05:36
4. Atto Quarto : The Horror Paradox 08:40
5. Quasi-Sentient 05:03
6. Hair, Dirt, Mud 02:23
7. More Than Many, Never One 06:15
8. Der Verlorene Sohn 01:12
9. Mysterium Tremendum 04:33
10. Leben Ohne Feuer 08:26

 

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