Heir apparent – The View from below

Le 15 octobre 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Derek Peace - Basse
  • Terry Gorle - Guitare
  • Ray Schwartz - Batterie
  • Op Sakiya - Claviers
  • Will Shaw - Chant

Style:

Power Metal progressif

Date de sortie:

15 Octobre 2018

Label:

No Remorse Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

C’est mon jour de chance… Je viens juste de terminer la chronique du monstrueux nouvel album de Sacrosanct et je me retrouve à faire celui d’un autre culte qui fait son retour avec un putain d’album !

Ma première expérience avec Heir apparent a été visuelle, en 1986. Enfer Magazine et Hard Rock Magazine mettaient en page de couverture arrière les publicité des albums du label Black Dragon Records, et c’est tour à tour qu’on se délectait des pochette d’albums désormais cultes comme Epicus Doomicus Metallicus (Candlemass), Symphonies of Steel (Exxplorer), Open the Gates (Manilla Road), Call off the Dogs (Steel Vengeance), Master of Disguise (Savage Grace) entre autres D.C. Lacroix, Liege Lord, Mayhem (l’Américain), Ded Engine ou l’ensemble des albums de David Chastain…

Et bien sur Graceful Inheritance d’Heir apparent. Un premier album de Metal progressif quasi parfait qui ne faisait pas tâche autour de ce que pouvait nous offrir Queensrÿche ou Fates Warning. Le groupe de Seattle – qui sera le berceau de la scène grunge six ans plus tard – mettra trois ans avant de revenir avec un One small Voice qui confirmera le bien qu’on a pu penser du groupe avec le premier album, nous balançant des titres imparables comme “Just imagine”, “One small Voice”, la divine reprise de Simon & Garfunkel, “The Sound of Silence”, ou l’impressionnant “The fifth Season”.

Et depuis ? Ben plus rien… ou presque ! Une démo en 1990 avant un split… On retrouvera les quelques membres du groupe dans l’éphémère formation Dr. Unknown qui disparaitra quasiment aussi vite qu’il est apparu après une démo et un EP. Heir apparent se reformera en 2000 pour une démo en 2003 mais le line up changera de façon incessante pendant de nombreuses années.
Une compilation regroupant les démos du groupe verra le jour chez Floga Records au printemps 2016 et c’est cet automne que vient le troisième full length du groupe avec un line up qui semble enfin s’être stabilisé autour de trois membres originels en les personnes du bassiste Derek Peace (ex-Dr.Unknown, ex-Savage Grace), le guitariste Terry Gorle et du batteur Ray Schwartz (ex-Dr. Unknown). Depuis est revenu un claviériste en 2015 (Op Sakiya, de Screams of Angels) qui avait déjà fait parti du groupe entre 2004 et 2006, et un formidable chanteur Will Shaw (Athem, ex-Abodean Skye) la même année.

Et retrouver Heir Apparent dans un aussi grand niveau de forme est un pur ravissement pour les oreilles. Ils ne mettent pas longtemps avant de nous rappeler pourquoi on les avait autant adoré il y a trente-deux ans : d’entrée, avec “Man in the Sky”, le ton est donné. On va nager dans le Power Metal progressif de grande classe !

Les fans du Queensrÿche de la grande époque ou ceux de Crimson Glory vont s’y retrouver.
“Man in the Sky” évolue dans un mid tempo très heavy, avec un soin particulier aux arrangements, une section rythmique impeccable, magnifiée par la production d’un certain Tom Hall (D.C. Lacroix, Queensrÿche pour entre autres Empire… et les autres albums d’Heir Apparent) qui s’est aussi chargé de l’enregistrement du chant.
Ensuite, on frôle la beauté absolue avec un “The Door” absolument magique sur lequel tout est… parfait.

Et les réjouissances ne s’arrêtent pas là : comment ne pas tomber sous le charme de la splendide ballade “Here we aren’t” ou du clame “Synthetic Lies” sur lesquels Will Shaw montre toute l’étendue de sa palette vocale ?

Et c’est avec le court et intense “Savior” que le groupe montre qu’il est non seulement capable de durcir le ton mais aussi de nous mettre dans les oreilles un morceau purement épileptique à la façon d’un “Eternal World” de Crimson Glory sur Transcendance (1988)
S’ensuivra un tiercé gagnant avec une alternance de passage calmes et plus heavy, dignes des meilleures productions du (power) Metal progressif.

Retour haut en couleur de la part d’un groupe au statut culte, qui nous gratifie d’un album qui risque bien de ne pas quitter votre lecteur avant un moment. Attention : hautement addictif !

Tracklist :

1. Man in the Sky (5:54)
2. The Door (5:50)
3. Here we aren’t (5:41)
4. Synthetic Lies (4:52)
5. Savior (2:26)
6. Further and farther (7:00)
7. The Road to Palestine (7:21)
8. Insomnia (6:01)

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