Hansen & Friends – XXX : Three Decades in Metal ...

Le 30 octobre 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Kai Hansen : Chant, Guitares
• Eike Freese : Guitares
• Alex Dietz : Basse
• Daniel Wildind : Batterie
• Tout plein de guests connus : Chant, Guitare, etc.

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

16 septembre 2016

Label:

EarMusic/Verycords

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10

Kai Hansen, c’est LE zicos que tout metalleux aimerait avoir comme pote. Le « lutin farceur » (enfin, c’est comme ça que je l’ai toujours vu) est un Dieu du Metal depuis des années et il mérite toute l’estime et la révérence de cet univers de par son cursus personnel comme professionnel : le monsieur, non content d’être une brute de musique, avec plein de référence de sa culture musicale germanique est également autodidacte – si vous ne le saviez pas – et a une patte indéniable qu’on peut saisir dans chacun des divers projets où il a pris part : le compositeur de Keepers of the seven Keys, meilleur opus à ce jour d’Helloween est également le mastermind de Gamma Ray, Unisonic dans lequel il retrouvait son précédent comparse Michael Kiske, ex-chanteur d’Helloween. Il a de plus à son crédit cette image de sympathie du mec qui fait son boulot avec talent et le sourire, voire la déconnade, au point qu’il a été sollicité tant de fois pour tant de projets divers que la liste serait inénarrable (Avantasia ou Angra pour n’en citer que quelques uns). Kai Hansen, c’est un mec qui a des potes, ce qui est totalement légitime, et en profite donc pendant ses heures perdues pour faire un album avec ses potes, un projet solo intelligemment baptisé Hansen & Friends, au logo rappelant beaucoup celui de son précédent groupe à la citrouille, qui propose un album de dix titres également intelligemment intitulé XXX : Three Decades in Metal.

Malheureusement, même sur l’Olympe, les dieux vieillissent également. On peut prendre cet album de deux points de vue : soit une sorte de Mémoires sous forme musicale, relatant les divers pans de la vie musicale de Kai, ce qui expliquerait que la part de Speed Melodic n’y soit que partiellement représentée en seulement deux morceaux, l’ouverture et le finale de l’album, soit une sorte de testament de ce que fut Kai tant le reste dudit album est mou et davantage tourné vers un Heavy Metal lourd, mélodique certes, mais usé. On n’y retrouve plus la patte d’écriture que par moments sporadiques et la voix pose diverses questions : certes l’âge y est pour beaucoup dans l’évolution d’un timbre mais quand on a l’impression d’entendre Rob Halford plus que Kai Hansen au chant, soit l’érosion a fait son travail de sape, soit ça a été trifouillé au mix. J’ajoute à ça le fait que le métronome usuel a bien dégusté dans la minoration des bpms et ça laisse pantois voire déçu de l’ensemble de l’opus, eu égard au clip promotionnel qui mettait l’eau à la bouche, davantage qu’une chanson de Gainsbourg.

Bref, sorti de ces impressions, l’album est très honnête musicalement, avec des touches d’humour aussi (des petites conneries parsemées de ci de là pour les fans/followers), et est un album plaisir avant tout, avec plein de copains venus pousser la chansonnette, que ce soient ceux qui font parti de la force de frappe instrumentale (Eike Freese, le producteur du dernier Gamma Ray à la guitare, Alex Dietz, officiant dans Heaven shall burn, à la basse et Daniel Wildind de Carcass – Carcass répare, Carcass remplace… Ouais, bon, je l’assume pas celle-là – à la batterie) ou le crew des potes comme Dee Snider (Twisted Sister), Hansi Kürsch (Blind Guardian), Marcus Bischoff (Heaven shall burn), Bill Steer et Jeff Walker (Carcass), Michael Amott (Arch Enemy) et Sami Yli-Sirniö (Kreator). Je n’ai pas le listing intégral sous les yeux mais il en manque dans celui-ci, évidemment.

Comme vous pouvez le constater, aucun n’officie dans le même genre, ce qui peut aussi expliquer pourquoi cet album semble aussi diversifié et disparate selon l’attribution des rôles.

Malgré tout cet album nous fait passer un bon moment – à l’instar du « Fire & Ice » ci-dessus –, à écouter la version avec les copains/copines qui sont sur le coup ou la version démo avec Kai Hansen sans les invités qui vaut tout autant le coup. Ça n’est pas l’un des précédents groupes de Kai, ça y ressemble par moments mais c’est tout… Bref, c’est autre chose mais qui sent petit à petit moins le hamburger frais – je l’assume pas non plus celle-là : Kai est natif d’Hambourg – que le sapin, hélas. Je vais essayer de me garder en tête l’idée que c’est un album « plaisir » et pas un chant du cygne.

A écouter quand il passera sur Radio Nostalgie. (Mais sinon, vous pouvez aussi l’acheter parce que vous risquez de l’attendre un certain temps)

[PS : juste pour le plaisir de spoiler et troller, je vous balance la liste des TOUS les convives dans chaque titre de piste :twisted: :twisted: :twisted: ]

Tracklist:
1. Born free (4:07)
2. Enemies of Fun [feat. Ralph Scheepers & Piet Sielck] (7:57)
3. Contract Song [feat. Dee Snider & Steve McT] (5:33)
4. Making Headlines [feat. Tobias Sammet] (4:23)
5. Stranger in Time [feat. Michael Kiske, Tobias Sammet, Franck Beck & Roland Grapow] (6:02)
6. Fire and Ice [feat. Clémentine Delaunay, Marcus Bischoff, Richard Sjunnesson & Michael Weikath] (8:28)
7. Left behind [feat. Alexander Dietz & Clémentine Delaunay] (4:26)
8. All or nothing [feat. Clémentine Delaunay] (5:12)
9. Burning Bridges [feat. Eike Freese] (3:42)
10. Follow the Sun [feat. Hansi Kürsch] (4:32)

[Non, en fait, je déconnais : je les ai pas TOUS indiqués ;) ]

Facebook: https://www.facebook.com/kaihansenofficial/
Spotify: https://play.spotify.com/album/6RTJ2t8wDkhKDedgcOlyCf
Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=5rxpdcBJC7M

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