Gunfire – Age of supremacy

Le 19 avril 2015 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Michele Mengoni - Basse / Roberto "Drake" Borrelli - Chant / Luca Calò - Guitares / Marco Bianchella - Batterie / Marcello Lammoglia - Guitares.

Style:

Heavy metal

Date de sortie:

08 septembre 2014

Label:

Jolly Roger Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Dans le genre opiniâtre qui n’abandonne jamais, les Italiens de Gunfire font bonne figure.
Groupe formé un premier temps en 1981 autour du chanteur Roberto ‘Drake’ Borrelli, il a le temps de sortir une demo et un EP (« Gunfire ») en 1984, d’apparaître sur une compilation « Made in Italy » en 1985 avant de splitter l’année suivante.
Fin de l’épisode ? J’t’en foutrais, oui !
Borrelli reforme le groupe en 2001 avec quasiment le line up d’origine, un nouveau batteur et un guitariste supplémentaire (Luca Calò) et sort une nouvelle demo en 2002 (« The Fire Still Burns »).
En 2004, changement de batteur avec l’arrivée de Marco Bianchella et le groupe sort « Thunder Of War ».

Un changement de guitariste plus tard (exit celui d’origine Maurizio Leone et bienvenue Marcello Lammoglia en 2012) et voici Gunfire qui revient aux affaires avec cet « Age Of Supremacy » après une signature chez le label spécialisé en Metal old school Jolly Roger Records.
Au programme, presque une heure dix de musique répartie sur dix titres (dont une courte intro d’une petite minute), souvent très longs, et jamais rébarbatifs.
Gunfire évolue dans un univers Heavy / Speed épique résolument teinté eighties, à la croisée des Saxon, Iron Maiden, Crimson Glory et autres Queensrÿche ou Heir Apparent, avec de forts relents NWOBHM.

Une intro « Prelude », toute en ambiance et « War Extreme » démarre, calmement, se met en place méthodiquement. La musique est lente, Heavy, à l’ambiance guerrière.
Les riffs sont proches d’un Accept et lorsque le chant arrive, sorte d’hybride entre Midnight (Crimson Glory) et Geoff Tate (ex-Queensrÿche), on sent que le groupe bénéficie d’un son à la hauteur de ses ambitions.
Car ambitieuse, la musique de Gunfire l’est assurément : des touches de claviers impalpables par ci, un second chant féminin par là, des arrangements très travaillés, la musique proposée sur ce premier titre est posée, le tout s’imbrique merveilleusement bien et les breaks plus calmes donnent encore plus de relief à l’ensemble. Une musique en place avec des musiciens suffisamment techniques pour se donner les moyens de faire quelque chose de grand.
Une très belle entrée en matière.
Plus rapide, « Man And Machine » s’enchaîne et on prend une belle petite déferlante de riffs : on pense tantôt à Iced Earth, tantôt une nouvelle fois à un Crimson Glory du temps de « Transcendance ».
Une nouvelle fois, les refrains sont excellents et les soli bien foutus sans être trop pompeux.
Un deuxième morceau de plus de six minutes qui passe comme une lettre à la poste, le tout étant d’une grande fluidité. Et même si les breaks rendent l’ensemble un tantinet plus complexe, l’auditeur ne s’y perd pas et le morceau retombe sur ses pieds comme par magie.
« The City Of Light » est quant à lui tout bonnement magnifique. Le thème principal, un rien festif, jouit d’une bonne humeur communicative : les musiciens se font plaisir sur ce mid tempo qui pourra surement devenir un classique du groupe. Grand moment !


Puis viennent trois morceaux plus longs : entre les huit minutes de « The Hammer Of God » et de « The Wizard », avec entre les deux les onze minutes de « Voices From The Distant Sun », on a affaire à trois pièces épiques à souhait, morceaux de bravoure s’il en est, démontrant toute l’étendue du talent de composition de Gunfire. A l’instar du final « Exodus » de dix minutes, le groupe nous assène une musique absolument superbe et extrêmement bien travaillée. On sent que le groupe a bossé sur le moindre détail pour nous sortir une œuvre phénoménale de Heavy Metal.
Les deux plus courts « Superior Mind » et « Fire In The Sky » sont deux morceaux de Power Metal proches du Thrash qui nous remettent à nouveau dans l’univers musical d’Iced Earth avec quelques changements de rythmes à nous décervicaliser la nuque.

Un album fabuleux, une œuvre forte !

Tracklist :

1. Prelude (1:18)
2. War Extreme (6:45)
3. Man and Machine (6:09)
4. The City of Light (6:40)
5. Hammer of God (8:00)
6. Voices From a Distant Sun (11:06)
7. The Wizard (7:59)
8. Superior Mind (4:56)
9. Fire in the Sky (4:50)
10. Exodus (10:11)

 

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