Gloryhammer – Space 1992: Rise of the Chaos Wizards ...

Le 8 décembre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Thomas Winkler : Chant
  • Christopher Bowes : Claviers
  • Paul Templing : Guitares
  • James Cartwright : Basse
  • Ben Turk : Batterie

Style:

Heroic Fantasy Power Metal

Date de sortie:

25 Octobre 2015

Label:

Napalm Records

Note du SoilChronicles (Wilhelm von Graffenberg) : 9.5/10

Vous connaissez tous l’heroic fantasy ? Mais siiii… Tolkien (Le Seigneur des Anneaux), Gemmell (Légende, Waylander), Howard (Conan) ou Martin (Le trône de fer), pour ne citer qu’eux… Beaucoup de groupes s’en inspirent pour créer un univers musical (Blind Gardian pour Tolkien, Drenaï pour Gemmell, Domine pour Howard, plein de guitaristes [qui reprennent et arrangent le fameux thème de la version série] pour Martin). Certains groupes créent même leur univers et histoire autour de la fantasy (Rhapsody, pour ne pas les citer, avec leur Saga de l’épée d’émeraude). Place désormais à l’heroic sci-fi ! Si Iron Savior, le groupe de Piet Silck et Kai Hansen, avait ouvert la brèche – spatiotemporelle – en 1997 avec leur concept-album éponyme, nom d’un vaisseau spatial avec une IA crée dans l’Atlantide, Gloryhammer reprend cette idée de space opera en créant leur univers – hu hu hu – et proposant des albums sur cette thématique épique du héros intergalactique. Leur Capitaine Flam à eux doit lutter contre des sorciers du chaos qui veulent libérer le gros méchant sorcier Zargothrax de sa prison de glace liquide dans laquelle l’avait foutu le premier héros de leur galaxie, Angus McFife, une centaine d’années auparavant… Ainsi débute l’épopée de leur second album intitulé Space 1992 : Rise of the Chaos Wizards.

Hé bah vous savez quoi ? Ca faisait un bon moment que je n’avais pas eu l’envie de chanter des refrains en simultané à l’écoute d’un CD ! Le maitre mot de ce LP est EPICNESS !!! « So much fucking epicness » sera même l’expression la plus adéquate, vu qu’on se laisse embarquer à bord de leur Odysseus dès les premières notes de l’intro « Infernus ad Astra » (de l’enfer vers les étoiles) qui s’enchaine directement sur le morceau éponyme de l’album par des chœurs épiques et un orchestre symphonique (synthétique, certes, mais l’idée est là et vachement bien construite). Et si les morceaux ne sont pas sans évoquer le parcours de Rhapsody – voire les influences orchestrales et les arrangements classiques/baroques – ils ont aussi et surtout l’énergie d’un chanteur, Thomas Winckler, grimé en une sorte de Green Lantern (oui, y a aussi des costumes dans leur trip), avec un timbre granuleux comme celui de Sabaton (Joakim Brodén) mais aussi la hargne d’un Kai Hansen (Gamma Ray) ou d’un Hansi Kursch (Blind Gardian) – et on retrouve un peu de leur patte dans certains morceaux comme « Goblin King of the Darkstorm Galaxy ». Et chaque titre rajoute sa touche d’épique, sa cavalcade de valkyries wagnériennes : « Legend of the astral Hammer » est le piège pour tout fan de metal qui se laissera forcément prendre à vouloir gueuler le refrain plus fort que la sono qu’il aura déjà mise à fond.

On s’attend de base à quelque chose d’épique quand on sait que le fondateur du groupe n’est autre que Christopher Bowes, claviériste-chanteur d’Alestorm, les épiques pirates metalleux. Dans ce sideproject, il ne fait « que » jouer les parties de claviers, et composer des tubes accessoirement… Et pour passer de Barbe Noire à Albator, il n’y a qu’un pont : celui du Queen ann’s Revenge vers celui de l’Arcadia.

Ca vous paraitrait obvious (comme le Captain, pas Harlock celui-là) si je vous disais que Napalm Records leur a directement sauté dessus ? Oui, évidemment, et vous n’auriez pas tort de me croire plus con que Jar Jar Binks (quoique… c’est peut-être lui qui est derrière toute la saga Star Wars, ce traitre louche), mais c’est laaaaaargement mérité qu’un label s’intéresse à eux vu la musique qu’ils envoient. Je n’ose imaginer les versions live comme ça doit envoyer du lourd et faire headbanger… « Questlords of Inverness, Ride to the galactic Fortress ! » et son titre à rallonge part dans un esprit délirant et sautillant quand « Universe on Fire » pourrait être le générique d’un manga des 90’s avec une batterie électronique, enchainé sur le sérieux « Heroes (of Dundee) », c’est absolument what the fuck ! L’album s’achèvera sur le long, narratif et épique finale « Apocalypse 1992 » auquel s’ensuivra « Dundax aeterna », une dernière vague de nappes synthétiques jusqu’au pulsar ultime.

Un pur bon album qui m’a fait renouer avec mes premières amours speed melodic et symphonic metal. A écouter… Bah, tout le temps et dès que possible quoi !

Tracklist :
1. Infernus Ad Astra (1:24)
2. Rise of the Chaos Wizards (3:57)
3. Legend of the astral Hammer (5:14)
4. Goblin King of the Darkstorm Galaxy (3:39)
5. The Hollywood Hootsman (3:55)
6. Victorious Eagle Warfare (4:59)
7. Questlords of Inverness, Ride to the Galactic Fortress! (5:23)
8. Universe on Fire (4:07)
9. Heroes (of Dundee) (5:50)
10. Apocalypse 1992 (9:53)
11. Dundax aeterna (4:27)

Site officielhttp://www.gloryhammer.com/

Facebookhttps://www.facebook.com/gloryhammer/

 

 

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